La ville d’Alep a connu hier une pluie de roquettes et autres missiles tirés par les rebelles. L’archevêché arménien catholique aurait été touché selon le blogue italien Ora pro Siria.
À Alep, la journée électorale [3 juin] a été précédée par des tirs de missiles et de grenades qui, ces jours derniers, ont touché en particulier le quartier de Meidan, habité par des chrétiens arméniens. « On a compté des blessés et des maisons détruites et de nombreuses familles ont fui leurs demeures, passant la nuit dans les salons des paroisses » indique à Fides l’archevêque arménien catholique d’Alep, S.E. Mgr Boutros Marayati. « Aujourd’hui, la situation semble calme, ajoute l’archevêque, mais tout peut arriver d’une minute à l’autre et on ne voit pas comment sortir de cet état d’incertitude continuelle. C’est pourquoi les gens ont peur et ne savent pas quoi faire ».
Sources : Agence Fides (3 juin), Ora pro Siria (4 juin)
Souvent on ne sait pas si ces bombardements destructeurs et meurtriers viennent de l’armée dite régulière ou des rebelles. Mais entre deux maux il faut choisir le moindre et le moindre c’est … le président syrien, réélu hier.
J’avais des collègues de bureau travaillant à Damas et à Bagdad, l’indice de sécurité était de cinq sur cinq, comme à Paris. Mais les temps ont bien changé partout.