Lu sur le blogue orthodoxie.com qui a traduit un article du journal autrichien Die Presse. Si j’étais cynique, je dirais qu’au moins ces chrétiens ont aujourd’hui un “statut”, peu enviable, sans doute, mais plus enviable que celui que les Turcs réservèrent à leurs ancêtres du début du XXe siècle avec les abominables génocides arménien, assyro-chaldéen et grecs du Pont… Des génocides que l’État turc se refuse toujours obstinément de reconnaître.
Sous le titre « En Turquie, les chrétiens se sentent comme des citoyens de deuxième classe », le journal autrichien Die Presse a publié l’article suivant, que nous reproduisons ci-après in extenso.
Les attentes étaient élevées. Durant des semaines, le gouvernement turc avait fait savoir par les médias que le nouveau paquet de réformes démocratiques apporterait des améliorations notables pour de nombreuses parties de la société, particulièrement dans le domaine de la liberté religieuse. Parmi les chrétiens de Turquie, l’espoir se répandait que la percée tant attendue quant à l’égalité des communautés non musulmanes était imminente. Or, les espoirs ont été déçus. Une semaine après la présentation du paquet de réformes, la critique est croissante chez les chrétiens turcs. Même si des terres ont été restituées au monastère syriaque de Mar Gabriel dans le sud-est de l’Anatolie. Cette restitution est un pas important pour assurer l’existence du monastère qui remonte au IVe siècle. Or, pour d’autres problèmes de la petite minorité chrétienne de Turquie, qui compte à peine 0,5 % de la population de ce pays de 76 millions d’habitant, les réformes du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan restent bien en deçà des espérances.
Tout cela est particulièrement évident en ce qui concerne la question de la formation des prêtres pour l’Église orthodoxe grecque. Le séminaire orthodoxe sur l’île de Halki près d’Istanbul est fermé depuis plus de quarante ans, avec pour résultat le vieillissement constant du clergé dans l’ancienne Constantinople, le siège du Patriarcat œcuménique orthodoxe. Selon les indications fournies par le gouvernement sur le paquet de réformes, un pas était attendu dans la direction de la réouverture du séminaire, or il n’est pas venu. Erdoğan a déclaré dans un discours, mardi, pourquoi il en était ainsi. La réouverture du séminaire n’est pas un problème comme tel, a-t-il dit. Mais lorsque l’on donne quelque chose, on doit recevoir quelque chose en retour, a-t-il ajouté. Le Premier ministre a fait référence à la construction d’une mosquée à Athènes et aux problèmes de la minorité turco-musulmane en Grèce du Nord.
Par cette réflexion, le Premier ministre se trouve entièrement dans la ligne des nationalistes turcs : il fait dépendre un élargissement des droits des citoyens turcs de confession chrétienne, d’une meilleure situation de la minorité musulmane en Grèce. Les droits religieux des chrétiens, dans cette logique, ne sont pas considérés comme une revendication démocratique naturelle, mais dans le cadre d’un « donnant-donnant » pour le bien-être des Turcs musulmans à l’étranger.
Une fois de plus, les chrétiens se sentent par conséquent comme des citoyens de deuxième classe. « Sommes-nous en quelque sorte des prisonniers ? » s’est demandé le journaliste arménien Hayko Bagdat, mardi, dans le journal Today’s Zaman. Orhan Kemal Cengiz, un avocat spécialisé dans les droits des minorités a, dans une critique publiée dans le même journal, déclaré qu’il était certes très bien de plaider pour davantage de droits pour les musulmans en Grèce, mais on ne saurait pour autant « nier leurs droits à ses propres citoyens ». Selon les observations de Dimitrios Triantaphyllou, un politologue grec à l’Université Kadir-Has d’Istanbul, la communauté grecque de Turquie attendait un petit quelque chose du paquet de réforme d’Erdoğan. Or celui-ci, dans les années passées, avait déjà fait beaucoup pour les chrétiens, a déclaré Triantaphyllou au journal Die Presse. La restitution des biens expropriés et la permission de célébrer des offices en des lieux emblématiques comme le monastère de Sumela, près du rivage de la mer Noire en font partie. Or, ensuite, Erdoğan s’est décidé à utiliser les milieux conservateurs et nationalistes au sujet du paquet de réformes, dit encore le politologue Triantaphyllou. Probablement, cette décision est liée aux prochaines élections qui auront lieu l’an prochain. En 2014, les Turcs éliront de nouveaux parlementaires locaux et un nouveau président. Dans cette perspective, les voix des nationalistes sont manifestement plus importantes pour Erdoğan que celles des chrétiens. Le Premier ministre est bien plus efficace pour ce qui concerne les problèmes des autres confessions que pour ceux des chrétiens. La libéralisation du voile islamique, annoncée dans le paquet de réformes, est entrée mardi en vigueur.
Source : orthodoxie.com (traduction de l’article de Die Presse)
Mais dans l’Empire Ottoman aussi les Chrétiens ont toujours eu un “statut”…de “race” inférieure. Les Chrétiens étaient reconnus comme des communautés avec leurs lois et leur chef de “milliet”.
A chypre, l’Archévêque était aussi “ethnarque”, statut que les Britiches ont conservé après avoir reçu l’île en cadeau des Turcs en 1878.
Chaque chef religieux était considéré comme chef de “peuple”, de communauté.
Avec en effet une considération d’esclave.
En fait, l’état Turc actuel ne diffère pas de celui des sultans.
Ils ne sont pas prisonniers, ils sont otages comme dans tous les pays où les adorateurs de pierres sont en majorité, si on ne cède pas au chantage des turcs ils transformeront plus d’églises en mosquées et termineront leurs génocides. Attaturk avait réussi à civiliser le pays et herr dog âne le replonge dans la préhistoire.
“L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies” Mustapha Kamal
Rien ne m’étonne venant de ses gens Farouk un sois disant réfugier politique en Europe dans les années 1970 m’expliquai qu’il y a deux karentcha (‘fourmi)une noir une rouge, chrétienne la rouge on l’écrase la noir on la protège elle est musulmane et ils étudient cela dans les école primaire de plus il me disait qu’ils venait en pays chrétien pour mariée les filles faire des petits mus et quand ils serons majoritaire ils nous supprimeront ,c’était charment mais bon je prenait cela comme ne pouvant devenir ,aujourd’hui se pose la question?
Ca suffit!!!!! La minorité d’origine Turque, de confession musulmane et de nationalité Grecque qui vit en Thrace occidentale, en territoire Grec au Nord de la Grèce a tous ses droits, chose que n’a pas la minorité chrétienne d’origine Grecque ou autre en Turquie puisqu’elle a été en majorité massacrée pour son appartenance religieuse au cours du siècle dernier.
En Grèce du Nord, ces citoyens de confession musulmane ont toutes leurs mosquées qui fonctionnent avec le mufti qui appelle à la prière 5 fois par jour, dans les grandes villes de Xanthi ou Komotini par exemple. En Turquie nos églises orthodoxes ont été transformées en mosquées ou musées et redeviennent des mosquées comme Ste Sophie à Nicée où ont eut lieu les 1er conciles œucuméniques ou Ste Sophie à Trébizonde dans le Pont. Des députés Turcs ont un projet de loi en préparation pour transformer Ste Sophie de Constantinople en Mosquée alors que depuis plus de cent ans c’est devenu un musée. Les grands partis politiques Grecs ont des députés musulmans de Grèce du nord dans l’assemblée nationale grecque. En Turquie pas un seul député chrétien dans leur assemblée nationale. C’est vrai que le grand Mufti de Grèce du Nord est nommé par les autorités grecques sous proposition des autorités musulmanes de la région. Et alors! Notre Patriarche Œucuménique de Constantinople, Primus Inter Pares de 300 millions d’Orthodoxes dans le monde, ne peut être élu que par des Hiérarques de nationalité Turque, alors qu’ils ne sont pas turcs et sont métropolites de grèce du Nord, de Crète, du Dodécanèse, de France, d’Amérique du Nord , d’Australie ou d’ailleurs. En France voudrait-on que les imams soit nommés par les autorités religieuses Algériennes, Tunisiennes, Marocaines, Saoudiennes ou Quataries? Ce serait un comble. Erdogan voudrait deux grandes mosquées dans les deux plus grandes villes grecques où les musulmans sont hyper minoritaires: Athènes et Thessalonique? Et ce pour autoriser l’ouverture de l’école théologique de Halki qu’ils ont arbitrairement fermée il y a plus de 40 ans. Le marché est un marché de dupes. Qu’il autorise Sainte Sophie De Constantinople qui est le Saint des Saints de l’Orthodoxie Grecque et mondiale à redevenir un lieu de culte Orthodoxe comme il a toujours été jusqu’à ce que les turcs musulmans envahissent la ville de Constantinople devenue Istanbul et alors il pourra prétendre demander deux grandes mosquées à Thessalonique et Athènes, chose qui n’a jamais existé.
Et puis comble des combles, la turquie occupe arbitrairement la partie Nord de Chypre depuis 1975 envers et contre toutes les résolutions de l’ONU et progressivement, le patrimoine classé à L’UNESCO des église byzantines chypriotes grecques est détruit ou transformé en mosquées et quelques fois en casino. Qu’elle honte!!!! Vraiment avec ces gens là il n’y a rien à attendre. Réagissons nous chrétiens d’occident de toutes confessions, sinon il sera trop tard pour nous aussi. Aidons de toutes nos forces et de toutes nos prières tous les chrétiens d’orient, actuellement massacrés par les extrémistes musulmans, comme le furent les Grecs et les Arméniens et le Chypriotes Grecs au siècle dernier. Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu aie pitié de nous. Très Sainte Mère de Dieu sauve nous pécheurs.
Il semble bien que dans le même temps la basilique Ste Sophie soit redevenue mosquée grâce à un tour de passe passe du dit Erdogan?
Qu’en dites-vous?
combien l’Union Européenne a-y-elle versé d’argent à la Turquie pour se moderniser-car l’islam paralyse les pays musulmans- Si le christianisme avait été reconnu fondement de l’Europe, les choses auraient peut-être été différentes
En Turquie les Ottomans sont des envahisseurs; avant le VIIe il n’y a ni Turcs, ni musulmans en Anatolie, terre byzantine..
Donc Erdogan poursuit une conquête qu’il estime légitime, c’est un peu simple, mais c’est comme ça…