Le « Chêne de la Vierge » un lieu de dévotion populaire, vieux de plus deux siècles, en forêt de La Guerche (commune de Rannée en Ille-et-Vilaine), a été entièrement détruit par le feu dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 juillet. Aucun orage n’ayant été signalé sur la commune de Rannée ces jours-là, la foudre ne semble pas être à l’origine de cet incendie. L’acte criminel ne saurait être exclu.
Un tronc tout noir, au milieu de la clairière verdoyante, avec au pied un amas de statuettes, de croix, d’ex-voto et de chapelets brisés et fondus, recouvert de branches. Voilà ce qui restait jeudi matin du Chêne à la Vierge, situé en forêt de La Guerche (domaine privé), à Rannée.
L’arbre séculaire a été ravagé par un feu, dans la nuit de mercredi à jeudi. C’est un riverain, de retour chez lui après les travaux de moisson, qui a vu, vers 3 h, les flammes s’échapper de la forêt et qui a donné l’alerte. Les pompiers de La Guerche et de Renazé sont rapidement intervenus sur le site. « Le feu était dans le chêne, raconte le responsable de la forêt, Alain Taillandier. Comme il est creux, les flammes sortaient par le haut ; cela faisait chalumeau. Une fois la tête de l’arbre tombée, les pompiers ont pu éteindre le feu. Il ne reste plus rien, c’est triste. » Le sinistre a suscité une vive émotion à Rannée et dans le pays de La Guerche. Le Chêne à la Vierge était un lieu de dévotion populaire. L’histoire dit qu’en 1792, une jeune fille a été fusillée par des Bleus, pour avoir refusé de livrer la cachette d’un prêtre réfractaire, alors qu’elle priait au pied du chêne où était déjà accrochée une vierge […]
La nouvelle s’est vite propagée dans les environs. Des habitants ont commencé à venir sur place, dès jeudi matin, pour se rendre compte, « c’est une catastrophe, un crève-cœur”. Marie-Odile et Prosper, de Rannée, n’avaient pas de mots assez forts pour exprimer leur désolation: « Il y a deux mois, on était venu y déposer des vierges et des croix qui avaient appartenu aux parents de notre nièce. Il y en avait partout sur l’arbre. On a eu du mal à trouver une place. Il y avait toujours du monde pour prier, se recueillir, remercier. Et maintenant, il n’y a plus rien. Tous ces souvenirs sont partis. » Pour Jean-Paul et Colette, de La Selle-Guerchaise, c’est sûr, « un lieu comme ça, ça ne se reconstruit pas ». Une enquête est en cours pour déterminer les raisons de l’incendie.
Source : Ouest-France, 12 juillet
Acte anticatholique, certes : la christianophobie est bien supérieure à l’antisémitisme, mais qui en haut-lieu prendra la défense des pauvres, des humbles fidèles :
un chantier de mosquée simplement “visité” requiert la prison. Aucun des actes cathophobes n’est sanctionné de la sorte.
Pourtant il y aurait plus de “paix”.
Dhimmitude ou athéisme militant ?
Oui j’ai lu cet article dans “vendéens et chouans” et les personnes sont vraiment très triste. Car malheureusement ce “coin” de prières et ex-voto ne pourra JAMAIS plus être. En effet, ce chêne séculaire, comme le dit votre article et que j’ai lu dans le site cité plus haut représentait énormément pour les catholiques…..
Mais aux yeux des dirigeants que sommes-nous ? RIEN ! car le but est : d’éradiquer la religion catholique, alors….. Ils savent que nous ne nous vengerons jamais par des actes de cruautés tels que nous les connaissons et vivons pour certains. Mais à la fin “Mon Coeur Immaculé règnera”.
Oui, les ennemis ne désarment pas… Nous pouvons pleurer tous les jours de ces attaques incessantes et ciblées. Celle contre ce chêne est un vrai crime. J’ose espérer que l’arbre sera assez vivace pour renaître et que les dévotions pourront continuer, en dépit de la volonté des ennemis de la foi, de détruire nos plus beaux symboles !
on peut remplacer le chêne par une stèle commémorative portant le relation des événements de 1792 et de 2018 et avec ce qui reste des ex-voto et chapelets. les incendiaires seront dépités