Voici une bien curieuse information parue dans La Voix du Nord. Peu avant le début de la traditionnelle messe dominicale dite du Saint-Cordon, célébrée en plein air place d’Armes à Valenciennes après une procession dimanche dernier 11 septembre, des CRS observent le comportement suspect d’un jeune homme de 23 ans. Ils procèdent à une vérification de son identité et découvrent qu’il est fiché “S”. Il est amené au commissariat de Valenciennes puis rapidement libéré. Le post de la page Facebook de l’UNSA Police, qui relatait l’incident, est supprimé. Le Parquet n’ouvre pas de procédure pénale… Curieux.
« Ce dimanche à 9 heures, un équipage de la CRS 39 a procédé à l’interpellation d’un individu au comportement suspect. » L’information a été divulguée par le syndicat UNSA Police, sur sa page Facebook [page « indisponible » au moment de notre tentative de consultation, 14 septembre à 6 h 10. L’Obs], qui tenait à souligner « encore une fois le travail effectué par nos effectifs dans leurs différentes missions […] Passé aux fichiers par les collègues, peut-on encore lire, il apparaît fiché S. Présentant des troubles psychologiques, il a fait l’objet d’une mise à disposition auprès du commissariat de Valenciennes. » L’interpellation aurait eu lieu juste avant le début de la messe du Saint-Cordon, qui s’est tenue place d’Armes. L’homme a été contrôlé dans le fourgon des CRS, stationné à l’angle des rues de la Paix et Saint-Géry. Sollicité, le procureur de la République de Valenciennes, François Pérain, a indiqué ce lundi en début d’après-midi que « le parquet de Valenciennes n’a pas été informé de l’ouverture d’une procédure pénale à l’encontre d’une personne faisant l’objet d’une fiche S ». Et le magistrat de rappeler : « L’inscription au fichier des personnes recherchées comme individu S relève de la seule compétence de l’autorité administrative. Il s’agit d’un système de suivi administratif (et non judiciaire) de certaines personnes. Une personne faisant l’objet d’une fiche S peut faire l’objet d’un contrôle d’identité comme tout un chacun… Le terme d’interpellation est donc inadapté puisqu’en cas d’interpellation, il y a ouverture d’une procédure pénale. »
Source : La Voix du Nord, 11 septembre
Pourquoi vous étonner ? Les fichés s ne sont que des suspects. Ils ne sont nullement coupables légalement, c’est-à-dire avant la commission des faits.
Tout de même curieuse cette histoire !!! Faudra-t-il encore d’autres attentats et d’autres victimes pour que la justice de notre Pays passe enfin ? Et en plus, en admettant que ce soit un déséquilibré (ce dont je doute fort), on le relâche quand même …. BRAVO !!!!
Normal : pas d’amalgame …
En France, nous connaissons une inflation de coups de couteaux due à des individus fichées “S” ou non, mais présentant tous des “des troubles psychologiques “…il faudrait se demander si c’est la pratique du Coran qui rend fou !
Ouais…”Padamalgam”, l’Islam est une religion de tolérance, de paix et d’amour !
Les troubles psychologiques seraient ils l’apanage du djihad.
Sourate 9 v5 : ” lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles partout où vous les trouverez. (…)”
Et surtout pas d’amalgame, surtout pas !
D’abord,un grand BRAVO aux policiers qui ont su repéré et intercepté cet individu dans la foule.
Quant à nos “responsables”politiques( façon de parler),c’est un blâme qu’ils méritent: ces fichés S qui se baladent librement sont tous susceptibles ,un jour ou l’autre de passer à l’acte,la moindre des choses serait d’expulser ceux qui sont étrangers,et d’assigner à résidence TRES SURVEILLEE les autres:pour cela,pas besoin de loi,une ordonnance suffit,puisqu’il paraît qu’on est en guerre!
L’interpellation ( et tant pis pour l’emploi abusif du terme) d’un fiché S, sera signalé au renseignements généraux par la police et non au Parquet. Il faut qu’il ait commis un acte répréhensible par la loi pour être signalé au Parquet.
C’est le droit. On n’ouvre pas d’affaires pénales sur simples présomptions ou craintes.
Maintenant, étant donné que le nombre des fichés S qui passent à l’action terroriste, on peut se demander s’il ne conviendrait pas de modifier les choses. S’assurer, par exemple, que le fiché sera particulièrement suivi en cas de signalement par la police aux RG. Oui, mais nous nous heurtons là, très certainement à la questions des moyens humains et financiers. Combien faudrait-il de personnel pour surveiller efficacement les potentiellement dangereux? La situation nous apprend que chacun des signalés peut passer à l’acte, que les non fichés, le peuvent aussi. Il s’agit donc d’une hydre contre laquelle lutter doit visiblement passer par d’autres techniques.
Et en premier lieu, la tolérance zéro, aucun compromis, aucune compromission. La question est éminemment politique. La Justice n’est pas le remède à tout surtout quand elle est malade. Quant aux politiques, les députés PS ont massivement voté contre la proposition de fermer les mosquées salafistes en juillet. Où est le problème?
Jeux de mots …pour botter en touche ?
Le fiché S interpellé à cause de son comportement suspect, bénéficierait il d’une protection particulière ? Serait-il apparenté à un de nos Belkacem bien placé ?
La folie en directe.Merci.