Dans un post du 21 octobre 2014, je signalais la menace qui planait sur la croix surmontant le portail d’entrée du cimetière municipal de Prinçay (Vienne). À la suite de cette publication, le maire de Prinçay m’envoya le courriel suivant :
Je suis le maire de Prinçay. Je voulais apporter quelques précisions :
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Le portail a été refait a priori en 2004 et validé par l’Architecte des bâtiments de France.
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La personne qui demande d’enlever la croix habite Périgueux (+ de 250 km de Prinçay), son papa enterré dans le cimetière de Prinçay depuis 2002, n’habitait pas Prinçay et n’était pas originaire de Prinçay.
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J’ai refusé à deux reprises (depuis août dernier) d’enlever cette croix. Mais devant l’importance que prend l’affaire, j’ai demandé à mon conseil municipal de prendre une décision.
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Dernière précision, il existe une croix sur la tombe de son papa.
Un procès s’est tenu le 16 février dernier pour examiner la plainte de Philippe Bon contre la mairie de Prinçay. Le quotidien La Nouvelle République en a rendu compte le jour même :
Au début des années 2000, la commune de Prinçay a remplacé le portail vermoulu de son cimetière par un autre flambant neuf et métallique, équipé, apparemment comme son prédécesseur, d’une croix. Philippe Bonn, fils d’un défunt reposant dans le petit cimetière, farouche défenseur de la neutralité religieuse des lieux publics, a saisi le tribunal administratif pour que celui-ci ordonne la dépose de la croix. Le procès a eu lieu ce jeudi matin. L’affaire pose divers problèmes d’interprétation de la loi de 1905 portant séparation des églises et de l’État. Cette fameuse loi proscrit tout signe religieux dans des lieux publics, sauf ceux existant avant 1905, mais admet des exceptions dont il est assez difficile de dire si les cimetières en font partie. Au demeurant, il n’est pas totalement évident qu’une croix ne soit qu’un symbole religieux. C’est par exemple, comme l’a rappelé le rapporteur public du tribunal, une croix qui sert pour désigner les cimetières sur les cartes routières. Les magistrats peuvent statuer d’ici quinze jours. Mais le rapporteur public leur a plutôt conseillé de saisir le Conseil d’État pour qu’il donne son interprétation de la loi de 1905 en matière de cimetières, comme il l’a fait récemment pour les crèches dites municipales. La saisine de la juridiction suprême semble d’autant plus justifiée qu’une décision favorable au requérant pourrait entraîner des requêtes en cascade, la France abritant quelque 40 000 cimetières, dont nombre équipés d’une croix à l’entrée dont on ignore souvent la date d’installation.
L’article ne dit pas sur Philippe Bonn a aussi exigé qu’on arrache la croix de la tombe de feu son père… Affaire à suivre.
Source : La Nouvelle République, 16 février (merci F. M. L. pour ce signalement)
Mise à jour à 17 h 45 : selon un article du 17 février de La Nouvelle République, le jugement devrait être rendu le 9 mars prochain.
Les nouveaux convertis au sectarisme laïc seraient-ils plus virulents que les anciens ?
Une seule solution: demander au plaignant de retirer également celle sur la tombe de son père, si tant est que le Conseil d’État (qui a d’autres chats à fouetter…) puisse arriver à une décision favorable à ce laïcard qui, lui-même, quand il sera de l’autre côté, sera heureux de faire la rencontre nez-à-nez avec son Maître en ce monde: Lucifer.
Ce laïc sans finesse ! est-il conscient de sa plainte basse fosse ? la Croix ; est dans notre culture ; un ami avait prévu de faire enlever les croix dans notre cimetière ; il a échoué ! et selon mes conseil a baissé son exigeance démesurée qu’il tenait de son père communiste !
Et nos cimetières militaires.
Ce monsieur est un crtin!
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Mais, Diable, quelle mouche l’a donc piqué ?
N’a t-il pas d’autres sujets de préoccupation concernant la laïcité, surtout par “les temps qui courent”………….. ?
N’importe quel abruti peut créer des problèmes de laïcité à partir du moment où il a du fric.
S’il est bobobolcho et qu’il connaît un juge et un avocat gauchiasse, il peut foutre un bordel dont on s’occupe au lieu de chasser les voyous qui volent,violent,tuent, incendient et pillent.
Honte à la justice gauchiasse qui pourrit la vie des français au lieu de les protéger.
Le triste Philippe (le trop) Bon oublie dans cette affaire que “la loi de 1905 portant séparation des églises et de l’État” n’a jamais enjoint aux propriétaires et administrateurs de bâtiments et d’enceintes ornés d’une croix d’avoir à supprimer tous les symboles religieux: cela a été fait en grande partie par la Révolution; et si le Directoire ou Napoléon ou les anticléricaux du XIXè n’ont pas cru devoir mener cette croisade anticatholique et anti-romaine plus loin, car c’est de cela seulement qu’il s’agissait, c’est donc que la séparation dit bien ce qu’elle veut dire : les écoles et sociétés et croix et bâtiments ne sont pas ni salariés ni financés par l’Etat, rien d’autre.
Ce trop bon Philippe se fait du mauvais sang pour rien et il a fauté dans son interprétation de cette loi.
Profiter des quelques dernières semaines d’existence du pouvoir socialiste et franc-maçon et anticlérical, n’était qu’une idée faisandée dans la tête non moins faisandée de ce M. Bon!
Personne n’a remarqué que la porte du cimetière est à l’intérieur du cimetière? (à l’intérieur de la limite territoriale du terrain). Donc la croix sur la porte est à l’intérieur du cimetière.