C’est le 24 mars que se tiendra la 20ème Journée de prière et de jeûne pour les missionnaires martyrs, organisée par le Mouvement missionnaire des jeunes des Œuvres pontificales missionnaires d’Italie. Une journée qui n’est pas sans intérêt, ne serait-ce que pour nous rappeler qu’entre 1980 et 2001, au moins 974 missionnaires catholiques ont offert leur vie dans différentes parties du monde.
Voici des extraits d’une dépêche de l’Agence Fides, organe d’information des Œuvres pontificales missionnaires, de ce jour. D.H.
Née en 1993 à l’initiative du Mouvement missionnaire des jeunes des Œuvres pontificales missionnaires italiennes, en choisissant pour date l’anniversaire de l’assassinat de S. E. Mgr Oscar A. Romero, Archevêque de San Salvador (24 mars 1980), la Journée de prière et de jeûne en mémoire des Missionnaires martyrs arrive cette année à sa 20ème édition. L’initiative, qui entend faire mémoire dans la prière et dans le jeûne, de tous les missionnaires qui ont été tués dans le monde et de tous les opérateurs pastoraux qui ont versé leur sang pour l’Évangile, s’est désormais étendue à de nombreux Diocèses, réalités de jeunes et missionnaires et autres instituts religieux des différents continents.
Le thème choisi pour cette XX° Journée des Missionnaires martyrs est « En aimant jusqu’au bout », qui « ne veut pas être un « happy end » forcé qui efface la dureté de la violence ou la tragédie d’une vie brisée dramatiquement mais décrit les derniers instants de ceux qui, à l’exemple du Maître, donnent leur vie, en pardonnant à leurs bourreaux » écrit le Père Gianni Cesena, Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires-Missio (pour l’Italie), en présentant le matériel destiné à l’animation. « Voila pourquoi tout martyre, depuis l’époque de Saint Etienne, doit être relu en prenant en considération le filigrane du martyre de Jésus, témoin et révélateur d’un Dieu Père qui aime et pardonne. Jésus nous révèle la douleur du Père qui n’est pas un vague sentiment de déplaisir pour les péchés de ses enfants ou de compassion pour leurs souffrances mais est Sa manière d’être miséricordieux et fidèle. Sur la Croix, Jésus réaffirme que le dessein du Père est l’unité de la famille humaine qui fait l’expérience du partage et vit la réconciliation comme seul geste capable de générer la paix et la justice et de rassembler autour de soi tous les peuples. Voila pourquoi les missionnaires sont persécutés et tués. Parce qu’ils sont porteurs d’un Évangile qui continue, aujourd’hui et depuis toujours, à renverser les logiques humaines fondées sur l’égoïsme et sur l’injustice » (…).Les familles peuvent accomplir un geste de réconciliation entre époux, entre parents et enfants, entre frères et sœurs, entre membres de la même famille ; elles peuvent inviter à déjeuner un frère ou une sœur d’une autre nation ; prier tous ensemble pour les missionnaires tués. Les malades et les souffrants peuvent offrir leur souffrance en mémoire des missionnaires tués, pour soutenir l’action apostolique de ceux qui œuvrent dans tous les coins de la terre, pour demander au Seigneur le don de nombreuses vocations missionnaires. Les jeunes sont invités à réaliser le don du sang, à visiter ceux qui sont seuls et opprimés par la souffrance (à l’hôpital, dans les maisons de retraite, en prison, ainsi que les malades et les personnes âgées seules à leur domicile), à vivre et à promouvoir la Journée dans leur Paroisse et dans leur Diocèse.
Source : Agence Fides