L’Agence Fides vient de consacrer une dépêche à l’appel du Global Council of Indian Christians à la Commission nationale pour les droits de Rome de l’Inde, visant à obtenir justice pour les chrétiens rescapés des massacres de l’Orissa perpétrés par des extrémistes hindous. D.H.
La souffrance des chrétiens ne doit pas disparaître de l’agenda politique national et peut constituer l’impulsion conduisant à l’approbation du projet de loi sur la violence contre les minorités. C’est pourquoi les chrétiens indiens ont écrit à la Commission nationale pour les Droits de l’homme, demandant « justice pour les martyrs de l’Orissa ». Ainsi que l’indique dans une note envoyée à l’Agence Fides Sajan K. George, président du Global Council of Indian Christians (GCIC), trois ans après les massacres de l’Orissa, les fidèles locaux survivent difficilement entre pauvreté, chômage, marginalisation et impossibilité de construire un avenir digne. Certains sont encore réfugiés, comme les 54 familles catholiques et les 17 familles pentecôtistes campant à Nandagiri, petite ville s’étant trouvée au centre de l’attention au cours de ces dernières semaines suite à la possible destruction de la chapelle existante.
La missive angoissée envoyée par le GCIC ramène à l’attention de la Commission la douloureuse situation des fidèles d’Orissa qui subissent encore « de graves violations des droits de l’homme ». Des groupes extrémistes hindous continuent à les intimider et à lancer contre eux de fausses accusations de “conversions” mais la police et les autorités ne défendent pas non plus de matière adéquate les chrétiens, couvrant de tels épisodes.
L’Orissa, poursuit le message, doit devenir un test pour mesurer l’application de la justice en Inde, citant une série d’épisodes tels que des décès et des disparitions improvises de chrétiens, le défaut de dédommagement des victimes, le dénie des droits sociaux et civils élémentaires (tels que la carte d’identité, le certificat de résidence ou encore la retraite) et l’impossibilité de donner une instruction aux enfants et aux jeunes.
L’appel arrive alors que se trouve toujours en examen devant le Parlement le projet de loi sur la violence contre les minorités (connu sous le nom de Communal Violence Bill) et alors que la Conférence épiscopale fait pression en vue de son approbation. Selon des données fournies à Fides par les Evêques indiens, ce sont plus de 4 000 épisodes de violence envers les minorités religieuses qui ont été enregistrés en quatre ans, de 2005 à 2009. Ces faits ont causé la mort de 648 personnes et 11 000 blessés dans 24 États de la Fédération. L’année 2008, pendant laquelle ont été perpétrés les massacres antichrétiens en Orissa, a été « l’année noire » avec 943 cas de violences intercommunautaire, surtout en Orissa, au Karnataka, au Madhya Pradesh et au Maharashtra.
Source : Agence Fides
Frères et soeur; encore une fois, je dirai que tout cela est “normal”; le christ n’a-t-il pas dit : on vous persécutera à cause de mon nom ?..”comme ils m’ont fait, ils vous feront aussi”… Pourquoi, me direz-vous ? Tout simplement, parce-que “mon royaume (et notre royaume) n’est pas de ce monde”. Jésus nous propose la fuite dans les évangiles.. nous n’avons pas d’autre choix; nous avons choisi de suivre le Christ de notre plein gré, nous devons donc subir et se taire; Mieux que ça, nous devons nous réjouir dans les persécutions et nous devons accepter notre condition jusqu’à en mourir; Ne nous leurons pas mes amis..il faut remettre les pendules à l’heure en ce qui concerne notre devenir; le monde a haïs le Christ, le monde nous haïs aussi.
Cependant, après ce tableau bien sombre pour ceux qui aiment la vie ici-bas tout en aimant Jésus, il y a toutefois une petite bémol: “Le Christ, par le biais de Saint Michel Archange, inspira à une petite personne insignifiante, d’utiliser la force pour chasser l’envahisseur. Sainte Jeanne d’Arc était une fidèle et pieuse Chrétienne comme vous et moi; Et pourtant Jésus lui a permis de non seulement défendre les faibles, de sauver sa Patrie Chrétienne, mais aussi de mener, de participer au combat;
alors, quelle conclusion pouvons-nous tirer de tout cela ? Jésus serait-il un Dieu qui changerait d’avis en fonction des situations, voir des époques ? Essayons de répondre à cette question.
Nous devons en déduire que chaque chrétien est en droit de penser la meilleur solution pour arrêter ce massacre, et si nous prions comme il se doit, Croyez-bien que le Christ sera encore là pour nous aiguiller.
Par ailleurs, rappelons-nous l’histoire: “les disciples s’interrogeaient pour savoir s’ils devaient chasser un homme qui prêcher au Nom de jésus sans pour autant faire parti de leur groupe”..Jésus leur Répondit: “laissez-le agir, car qui est avec moi ne peut pas être contre moi”. Ce qui sous-entends pour ma part et pour la part de nombreux frères Chrétiens dans le monde, que j’ai choisi aujourd’hui de me défendre et de protéger mes frères (un peu comme lorsque jésus chassa les marchands du temple avec un fouet); Je ne crois pas être contre jésus pour autant (contre une certaine Eglise peut-être..cela ne dépend pas de moi..mais rappelez-vous qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes); J’aime jésus et sa doctrine, c’est pour cela que je m’engage pour faire stopper le massacre des Chrétiens, à la manière de Jeanne, fermement, mais sans haine et vengeance.. Tout est clair dans mon esprit, et j’attends avec honneur le jour de notre Libération.
Frères et soeurs, entendons-nous bien; je n’invite personne à me suivre, mais je sais au fond de mon coeur, que bien d’autres chrétiens ont été inspirés eux aussi; trop c’est trop..cela ne peut plus durer. Que Dieu donne à chacun ce qu’il est à même de supporter, car Dieu connait le coeur de chacun d’entre nous. S’il vous plait que personne ne me juge. Amen.
une précision non négligeable pour clore mon com précedant: je ne ferais pas une guerre à moi tout seul, rassurez-vous, frères et soeurs; j’attendrai que mes frères chrétiens se concertent, et décident tous ensemble de rendre la Justice que Dieu attend de nous. En attendant, je me contente de Prier et d’Espérer une tout autre solution.
Gloire à Dieu et Paix sur la Terre aux hommes qui la mérite. Amen.