La cathédrale Nuestra Señora del Rosario, dans la ville de Moreno à Buenos Aires, a été victime d’actes de vandalisme sur une grande partie de sa façade ce matin : elle s’est réveillée couverte de taches de peinture verte et d’écrits sur le trottoir en faveur de l’avortement. L’attaque est survenue quelques semaines avant le début du débat sur l’interruption légale de grossesse, qui a eu lieu au Congrès, et qui a finalement pris le parti de la mort.
«Ni Fernández ni Bergoglio, l’avortement légal», lit-on dans l’un des messages écrits devant l’église. La façade, quant à elle, avait de grandes taches de peinture verte, certaines à une grande hauteur, tandis que sur certaines des colonnes à l’entrée, ont été collées des feuilles avec différents messages faisant allusion à l’avortement, aux femmes et à l’accaparement des terres. L’évêque du diocèse de Merlo-Moreno, Monseigneur Fernando Maletti , a regretté l’épisode et s’est dit «triste» de ce qui s’était passé.
«L’église principale, la cathédrale du diocèse, est un édifice emblématique. C’est un bâtiment historique situé sur le même pâté de maisons que la municipalité, ce qui fait du patrimoine populaire, l’identité de la ville. Nous sommes vraiment désolés », a déclaré l’évêque.
Il y avait des phrases contre l’Église et en faveur de l’interruption de grossesse, a déclaré l’évêque. «Nous n’avons pas beaucoup compris car, comme le dit le Pape François, il s’agit d’un problème éthique plutôt que religieux. L’avortement est un sujet qui fait de l’anthropologie humaine. En tout cas, c’est répréhensible et en même temps il est très triste qu’une telle chose se produise en ces temps où nous devons fermer les fissures et ne pas les ouvrir », a ajouté Maletti.
Source : infobae, le 28 novembre 2020
La tolérance n’est visiblement pas l’apanage de ces partisans enragés de l’avortement, ni d’ailleurs des opposants aux valeurs chrétiennes, hélas.