Une commission chargée d’enquêter sur les cas de sévices sexuels dans les institutions catholiques a déposé une première plainte contre une école de Vienne pour le viol d’un garçon de 11 ans une quinzaine d’années auparavant, ont rapporté hier les médias autrichiens.
L’ordre des Frères des écoles chrétiennes, qui gère l’école concernée, a nié les accusations, tout en précisant que l’affaire en question avait déjà été jugée dans les années 1990.
“Nous sommes prêts à admettre les erreurs que nous avons commises, mais nous demandons à tout le monde de s’en tenir à la vérité”, a déclaré le responsable local des Frères des écoles chrétiennes, Johann Gassner.
En réaction à cette information, un lecteur du Figaro témoigne de l’acharnement anticatholique ambiant :
Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose. Sans juger sur le fond de cette affaire, elle me fait penser à cette autre, qui s’est déroulée en France dans une école catholique que j’avais fréquentée. Malgré les multiples dénégations et l’absence de preuves, la pression médiatique a été si forte qu’il a fallu exhumer le corps d’un ancien directeur, que l’on disait avoir été enterré trop vite pour dissimuler des preuves de viols et autres sévices sexuels sur ses élèves. Après cette autopsie, il a été constaté l’innocence de ce père supérieur. Bien sûr, aucune excuse, aucun démenti de la part des accusateurs. Le mal était fait et leur convenait parfaitement…
Côme Dubois