Je le dis avec toute gravité et conscient des poursuites judiciaires que mes propos pourraient me valoir. Dans un État normalement constitué, le juge (une dame…) qui a débouté la demande de référé de l’AGRIF dans sa demande d’interdiction des représentations de l’abjection subventionnée Golgota Picnic, devrait être révoqué à moins que la pornographie et l’obscénité soient désormais licites sur des scènes publiques et grassement financées avec l’argent des contribuables, c’est-à-dire aussi avec mon argent, ce à quoi je ne peux me résoudre. L’AGRIF est donc tout à fait fondée à faire appel de ce déni de justice, espérant qu’une juridiction supérieure lui donnera raison contre ce déni de justice, faute de quoi plus personne ne pourra dire avoir confiance dans la justice de notre pays. Outre le caractère outrageusement antichrétien de ce “spectacle”, nous avons là affaire à de la pornographie comme le montre une image que je suis, à regret, disposé à fournir à ceux qui me la demanderont aux conditions que je pose (voir l’encadré entre crochet ci-dessous). Je soutiens le courage de l’AGRIF et je ne vois plus d’autre alternative que d’inviter tous les lecteurs de ce blogue à diffuser ce communiqué d’aujourd’hui de Bernard Antony et à manifester dimanche prochain (rendez-vous à 14 h place de l’Alma à Paris) contre cette chiennerie sortie du cerveau d’un détraqué. Tous ceux qui tortilleraient de l’arrière-train à cette perspective seraient des complices de cette infamie.
Daniel Hamiche
L’AGRIF demandait, à titre principal l’interdiction de Golgota Picnic, aussi abjectement antichrétien qu’attentatoire à la dignité humaine, mais à défaut de simples interdictions partielles des propos et scènes les plus odieux pour mettre le spectacle en simple conformité avec la loi pénale.
Encore à défaut, l’AGRIF demandait une simple interdiction aux mineurs et la lecture d’un communiqué avant chaque représentation sur le caractère choquant du spectacle pour les chrétiens et l’information des exhibitions obscènes s’y commettant.
Le Théâtre du Rond-Point avait communiqué en référé un DVD des 2 h 23 de Golgota Picnic dont les extraits disponibles sur Internet donnent un pâle aperçu des abominations de ce spectacle éprouvant.
Rappelons notamment les singeries de la crucifixion par une actrice méprisante et vulgaire portant un justaucorps sur lequel est imprimé le corps supplicié du Christ et portant un casque sur lequel est imprimé la couronne d’épines.
Mme Magali Bouvier, 1ère vice-présidente du Tribunal de grande instance de Paris, qui a visionné ce DVD, a pourtant débouté l’AGRIF de l’ensemble de ses demandes.
Elle n’a même pas accordé la lecture d’un simple communiqué d’avertissement sur le caractère choquant pour les chrétiens et attentatoire à la pudeur du contenu de ce “spectacle”, ce qui avait pourtant été accordé à l’AGRIF dans l’affaire de la Dernière tentation du Christ il y a plus de 20 ans par la Cour d’appel de Paris qui avait ordonné l’apposition de bandeaux sur toutes les affiches du film, mesure autrement contraignante que ce qui était demandé ici.
Le juge a commencé par invoquer le fait que l’AGRIF n’avait engagé aucune action pénale pour provocation à la haine envers les chrétiens, alors qu’une telle action pénale ne sera possible qu’après la première représentation de ce 8 décembre !
Le juge continue : « l’auteur d’une telle création n’est tenu de se conformer à aucune opinion, foi, esthétique ou morale déterminée, et il n’est limité que par les obligations imposées par la loi ».
Justement, les conventions internationales et la loi française, qui protègent les chrétiens contre la provocation à la haine mais également la dignité humaine, ne le permettent pas. Il n’y a pas été répondu, pas plus qu’il n’a été répondu au scandale des subventions publiques qui permettent, seules, de proposer ce spectacle à quelques bobos parisiens décérébrés.
Encore une fois, La Croix a été appelée à la rescousse par le juge qui invoque expressément les justifications manifestement gênées de ce quotidien paraît-il catholique.
En ce qui concerne les exhibitions sexuelles particulièrement obscènes, le juge a tenté de les atténuer et de les justifier en prétendant que rien n’interdisait la nudité dans un spectacle. Sauf que le Code pénal interdit toute exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible au public !
En tout état de cause, ce n’est pas la simple nudité qui est ici en cause mais une mise en scène d’une rare obscénité. Pour seul exemple cette scène où l’on voit des acteurs non pas dans une simple nudité naturelle mais dans la plus obscène composition d’avilissement scatologique représentent exactement l’inverse de ce qu’est la dignité humaine.
Puisque nous sommes confrontés à un total négationnisme de la réalité, pardon d’être contraints de révéler ce que les promoteurs ou les défenseurs objectifs de Golgota Picnic n’ont pas osé dire. Et encore est-ce une des captures d’écran les plus présentables (et on ne parle pas des régurgitations de hamburgers projetées sur grand écran) !
Ici prendrait place la photo que nous réservons pour les évêques, journalistes, hommes politiques et responsables divers. [L’Observatoire de la Christianophobie adressera à tous ceux qui le demanderont cette image pornographique sous condition qu’ils le demanderont de manière exprès, qu’ils reconnaissent avoir plus de dix-huit ans et qu’ils s’engagent à ne pas la montrer à des mineurs. Vous pouvez nous la demander ici]
On voit certes par ailleurs bien des obscénités, mais qui atteignent rarement ce degré d’abjection. Surtout, elles ne sont pas associées, comme dans Golgota Picnic, à des fins profanatrices dans une ignoble volonté blasphématoire et d’incitation à la haine envers les chrétiens, et dans le plus total mépris de la dignité humaine.
C’est la conception même de notre civilisation et de ce racisme anti-humain qui sont ici en cause. Mais il n’y a paraît-il aucun trouble manifestement illicite justifiant ici l’intervention du juge des référés.
Pour fonder sa décision de rejet, le juge a même réussi à remettre en cause l’unanimité de la condamnation de l’épiscopat français.
Pour faire bonne mesure, l’AGRIF est condamnée au maximum de ce qui a été réclamé par le Théâtre du Rond-Point, 3 500 €. Comme à Avignon dans l’affaire du Piss Christ dans laquelle le juge des référés avait condamné l’AGRIF à 8 000 €. Pour lui apprendre à s’indigner et à réclamer l’égalité des droits y compris pour les chrétiens.
Cette décision ne fait que renforcer notre détermination.
Golgota Picnic comporte des propos qui constituent des provocations pénales directes à la haine et à la violence envers les chrétiens. Mais également, pour un passage explicite, envers les Juifs : « Il voulut être le meneur d’une poignée de fous — il les désigna comme le peuple élu pour l’inauguration du chauvinisme — et il voulut mener ce peuple de fous à la guerre contre tous ».
Nous poursuivons donc l’ensemble de ces passages devant la 17ème Chambre correctionnelle et nous saurons ce qui est licite et ce qui ne l’est pas aux yeux de la justice actuelle.
Le combat continue !
L’ignominie se poursuit et perdurera longtemps !
je l’écrivais hier au sujet du Parti des Libertés et de serge Federbusch, il faut aller chercher tous les politiques qui ne s’avouent pas ostentatoirement pro Golgota Picnic ou antichrétiens et les obliger, enfin, à avoir des propos et attitudes clairs, nets précis.
577 députés !
50 ont signé la pétition anti Christianophobie.
Il en reste donc 527… Dont Christine Boutin !
Qui ose se dire catholique et s’exprimer en nos noms !
348 sénateurs !
Qui a fait quoi ?
Prions, certes, mais agissons, ils sont tous grassement rémunérés par notre argent et c’est avec cet argent qu’ils nous détruisent !
Exigeons des faits, des protections !
Exigeons en nombre et en masse tout ce qui nous est dû!
Et surtout, interdisons leur de proclamer que nous sommes tous des
intégristes excités.
C’est faux !
Ils se cachent derrière l’idée d’extrémisme pour jouer l’immobilisme.
Ceux qui protègent et appuient Golgota Picnic et tous les spectacles ou événements culturels christianophobes sont eux des enragés, des acharnés de la Christianophobie !
Satan est parmi nous.
Il nous faut bien repérer les ennemis, les dénoncer, haut et fort, en politique, dans la presse, PARTOUT !
Unissons nos forces et nous serons efficaces !
Un très grand nombre de catholiques modérés, dont moi, sont outrés, excédés et désormais fort en colère.
Nous ne lâcherons plus car pour s’être trop longtemps tus, avoir, pris cela à la légère, voici où nous en sommes.
Et Golgota Picnic n’est qu’un exemple parmi tant d’autres ignobles avanies.
Si nous ne bougeons pas, le pire du pire est à venir!
Et nous aurons beau anticiper avec force imagination, nous serons encore abominablement surpris et outragés, voire piétinés dans notre foi.
Christine Boutin est encore députée ? Cela m’avait échappé…
il est question d’une image particulièrement pornographique.
j’aimerai en savoir plus.
Je ne partage pas toutes vos démarches mais suis globalement à vos cotés.
Cordialement
Francis Potazman.
ERRATUM ET MEA CULPA !
Christine Boutin n’est plus député
mais se pose toujours en oriflamme
de la France catholique et en l’espèce,
fait curieusement… silence !
Ah! Les présidentielles arrivent, me dites-vous…
Bernard Antony ne baisse jamais les bras, et c’est véritablement héroïque. Il y faut plus de courage, de détermination, de foi, que pour toutes les actions “pacifiques” de ceux qui s’expriment volontiers en propriétaires du “catholiquement correct”, en représentants seuls légitimes du peuple chrétien, avec un discours dans lequel je ne suis pas sûre de me reconnaître..
Imaginez une seconde le ramdam si ce genre de piece avait concerné le prophete Mohamed :le théatre aurait explose !!!!…Des mesures aurait dailleurs été prises pour l’interdire non pas au nom du respect de l’Islam mais par pétoche.Les chrétiens , consideres comme des agneaux, peuvent être quant eux tondus à volonté.Leurs manifestations
pacifiques sont discréditées car qualifiées d’ “intégristes” par les medias ce qui clos leurs analyses .
Notre république depuis sa naissance désire tuer le catholicisme en France “écraser l’infâme”comme le répétait Voltaire,ce que fit la 3ème république.
Bravo Bernard Anthony continuer le combat .les catholiques doivent avec vous se reveiller car l’heure est grave :l’art lui même est dénaturé , au service de la haine de notre DIEU et de la laideur alors qu’en d’autre temps il célébrait Sa splendeur.CA SUFFIT!!!!