On apprend dans La République du Centre que :
Tout au long de l’été, des tombes ont été profanées au cimetière de la commune. Elles ont visé le secteur réservé aux concessions perpétuelles.
C’est une véritable chape de plomb qui pèse depuis cet été sur de mystérieuses profanations au cimetière de la petite commune de Chaon. Des profanations qui ont principalement visé le carré C, réservé aux concessions perpétuelles.
La première atteinte à une tombe a eu lieu début août. Elle est restée sans suite et pas ébruitée (…).
“Le cercueil d’un enfant mort en 1892 a été fracturé”
Mais la plus grave des profanations a eu lieu dans la nuit du 21 au 22 août. Elle a visé une concession perpétuelle. La tombe a été ouverte et pire, le cercueil d’un enfant mort en 1892 a été également fracturé. Une atteinte grave aux morts qui a nécessité, cette fois, une plainte et l’intervention d’une équipe scientifique de la gendarmerie nationale.
Sur place, les enquêteurs ont tenté de relever des indices pouvant conduire vers les auteurs de ces profanations.
Cette affaire a, bien entendu, soulevé l’émotion de la population sur place. Bien entendu, des soupçons se sont fait jour. Ils visent des jeunes de la commune. Yves Rousselet, l’ancien maire, a été convoqué vendredi par les enquêteurs qui l’ont interrogé sur l’organisation du cimetière. Selon lui, « l’enquête serait actuellement dans une impasse ».
(…) Dans la commune, les langues commenceraient à se délier et font peser les soupçons sur un des jeunes de la commune. L’enquête se poursuit pour arriver à l’identification du ou des auteurs.
Côme Dubois