Ce n’est pas un miracle, n’exagérons rien, mais une “conscientisation” – les gens de progrès adorent cette expression – de la rédaction de la Nouvelle République, à laquelle nous assistons après notre papier du 4 septembre et les différents contacts pris avec ce quotidien par notre rédaction. Hier matin, le site de ce journal s’ornait d’un nouvel article sur l’affaire de vandalisme remontant – quand même… – au 19 août ! Son titre ? « Une profanation à la fois cultuelle et culturelle », expression reprise de l’une des personnes venues prier un chapelet de réparation. Voici cet article intéressant… Et je remercie mon habituel correspondant local de me l’avoir signalé. D.H.
Châteauroux. Une quinzaine de croyants sont venus se recueillir, hier matin, sur le lieu de profanation de la Vierge de pitié dont la tête a été brisée.
De tout temps, les lieux de cultes ont été la cible de profanateurs, mais ce n’est nullement une raison de ne pas réagir et d’exprimer notre indignation, susurre une habituée de l’église Notre-Dame. Réagir à la décapitation de la Vierge de pitié, retrouvée sans tête, au petit matin du 19 août. « Une profanation à la fois cultuelle et culturelle », selon une autre voix venue réciter le chapelet devant Notre-Dame de Lourdes. Symbole religieux, mais aussi du patrimoine castelroussin, puisque cette statue polychrome qui appartient à la ville, date du XVIe. « Un petit joyau qui, durant de nombreux siècles, était situé à l’extérieur de l’église. » Au regard de son grand âge, la statue avait intégré le bras sud du transept, afin d’être davantage préservée. La suite, on la connaît… Profanation délibérée ou simple geste irresponsable ? Olivier Andriot de l’équipe d’animation pastorale penche plutôt vers cette seconde éventualité. « Cette statue est relativement légère et, parfois, des fidèles glissent quelques fleurs séchées sous son socle. Est-ce qu’en effectuant ce geste la statue s’est trouvée déséquilibrée et la tête aurait heurté le mur ? », demande-t-il. La question mérite d’être posée, même si d’autres courants d’une église traditionaliste n’abondent nullement dans ce sens. Pour eux, « la profanation est bien réelle ». Le sacristain Toussaint Guével veut, pour sa part, mettre tout le monde d’accord. « On ne saura sans doute jamais qui est derrière ce geste », craint-il. Une plainte a néanmoins été déposée par la mairie et une enquête est ouverte afin d’accéder à ce qui reste souvent pour le commun des mortels… des voies impénétrables.
Source : Nouvelle République
effectivement peut-être que là ce n’est pas un “déséquilibré” mais un paroissien maladroit? Certes la question mérite d’être posée (et pourquoi pas et sans ironie).
Mais d’une manière générale, il y a beaucoup de maladroits autour des églises et dans les cimetières aujourd’hui en France.
C’est peut-être aussi un courant d’air. Dangereux les courants d’air…
Et pourquoi pas Monsieur le curé rentrant d’une soirée arrosée ou un servant d’autel éméché après avoir sifflé le vin de messe?!!!
“La statue s’est trouvée déséquilibrée et la tête aurait heurté le mur”. Ben! voyons! Et pourquoi pas un courant d’air puisque “cette statue est relativement légère” ?
C’est peut-être aussi un oiseau (genre chouette ?) qui s’est posé sur la statue si “légère” au point que le poids de l’animal a déséquilibré la statue… C’est curieux personne n’a encore avancé une telle hypothèse ?
Si on suit cette logique, pourquoi personne n’a pensé que les têtes de cochons retrouvées devant la mosquée de Montauban pouvaient être tombées du véhicule d’un propriétaire qui emmenait ses carcasses à l’équarrissage ?
Comme beaucoup d’entre nous, je suis toujours sensible aux dégradations perpétrés dans les lieux consacrés, mais j’avoue sincèrement que pour cette fois à la lecture de l’article de la presse locale et surtout aux 4 commentaires qui le suive, je me bidonne, oui vraiment j’apprécie sans retenu les traits d’humour qui en sont la trame principale.
Merci à vous tous pour ce moment de détente dans ce monde de brutes.