Grâce au courriel d’un habitué de ce blogue (merci AM), je découvre un article sur celui du journaliste (ou présentateur de télévision – à moins que ce soit le contraire) Jean-Marc Morandini. Un article ancien certes, puisqu’il remonte au 5 juin dernier, mais qui traite d’une manifestation artistique courue par tous les bobos (et gogos) de la Terre : la Biennale de Venise qui s’est ouverte en en mai et se terminera en novembre prochain – vous avez donc encore le temps de ne pas vous y rendre. L’article de Morandini est intitulé « Jésus en slip à la Biennale d’art de Venise fait scandale ». Il s’agit d’une “œuvre” de l’“artiste” italien Giuseppe Veneziano (né en 1971), dont le style lourd et plat, détournant de grands tableaux classiques, se repaît d’une christianophobie récurrente.
Voici donc le Jésus en slip (griffé Dolce & Gabbana)
Et puis quelques autres œuvres qui ne déparent pas de la précédente au rayon christianophobie :
Pour finir, une belle photo de l’“artiste” montrant très exactement l’endroit où son œuvre et sa personne devraient finir :
Bon, nous voici au courant. Refermons le couvercle et attendons le passage des éboueurs.
Maintenant on sait d’avance où risque de finir le gus auteur des oeuvres…
il porte lui-même un excellent jugement sur sa “débilité”!La poubelle est trop petite pour y ajouter toutes les”merdasses” des autres—–
Cet “artiste” manque d’ambition, sinon de lucidité : c’est un camion poubelle qu’il faut pour emporter ce pauvre type, ses “oeuvres”, ses congénères et leurs ordures ménagères à la déchetterie!
Mais, encore une fois, si tous ces malfaisants misent sur la bassesse et la débilité humaines, ils seront tôt ou tard les dindons de la farce, même s’ils s’en sont mis “plein les fouilles” en attendant..
Que voulez-vous ? On en est en face d’un cas typique d’ignorance crasse: le gars est conscient de son cas et ne compte pas se soigner.
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Pas la peine de se fatiguer contre cela. Au mieux un courrier à ces mécènes. Glissons.
Je suis consterné de voir ce Monsieur Giuseppe Veneziano, italien comme moi, s’attaquer à notre religion et, ainsi, promouvoir la politique de nos nouveaux seigneurs. Un “pseudo artiste” de plus, qui sait qu’il ne risque rien. En guise de cochonnerie, pourquoi ne s’inspire-t-il pas des autres religions ? Parce que son courage serait mis à rude épreuve.
Le malin n’a que faire des autres “religions”. Il sait depuis longtemps quelle est la cible, ou le talon (Genèse 3:15)qui va lui écraser la tête. Ne soyons donc pas étonnés de toutes ces bassesses, des anciennes, des présentes et de celles à venir. Mais ce qui est triste, c’est de voir dans quel chemin se sont engagés ceux qui sont le jouet du Diable. Puissent-ils retrouver leur esprit et se dégager de ses griffes, sachant que le seul moyen d’y parvenir c’est de demander le pardon à Celui là même qu’ils salissent et qui les attend avec Amour, ses bras grands ouvert, en croix.
“…grands ouverts”…(la frappe ne suit plus la vitesse de la pensée).
Au détour d’une ruelle bigarrée et animée de la Cité des Doges, alors que le chaud mois de septembre m’invitait à emprunter le côté ombragé de ladite ruelle, une sculpture magistrale et coloré appela mon attention avec une insistance non négligeable.
Puisque j’étais venu dans la République pour me repaître des créations artistiques de notre temps, je décidai aussitôt d’ajouter la visite impromptue de cette nouvelle galerie.
Gloire aux icônes capitalistes dans la pavillon américain, évocation poétique du prophète dans le saoudien, farouche défense des droits de l’inhumain du côté des sud-américains ou encore allégorie funeste des mystères de l’au-delà chez les français.
Non franchement la biennale fut un grand moment.
Et je dois avouer que cette découverte sur place et sur pièce de l’oeuvre de Giuseppe Veneziano fut tout aussi agréable que le reste. Non pas que je me gausse béatement dès que je vois une caricature abêtissante, mais plutôt que j’aime voir, découvrir, interpréter et me laisser surprendre par toutes les formes de l’art contemporain.
Que certains y voient provocation insensée ou diabolisation, soit.
Que d’autres se réjouissent du doigt pointé vers l’objet de leur mépris, soit.
Mais delà à crachoter des velléités effarouchées à l’encontre de la religion (et de toute croyance à vrai dire), je trouve ça un peu… manquer de discernement.
Christianophobie ?
Mais oui ! le mot est là, devant mes yeux (je crois bien ne l’avoir jamais lu d’ailleurs jusqu’à ce soir).
Allons chers coreligionnaires : il est loin le temps de nos martyres jetés en pâtures aux crocs félin de l’empire romain.
Que des chrétiens souffrent encore de leur foi ici ou là de part le monde, je veux bien le croire, mais certes pas bien au chaud à la maison devant un écran relié au net !
Je n’ai vu nulle part dans les tableaux de cet auteur une haine farouche et véhémente envers qui que se soit; tout au plus une réinterprétation, en forme d’hommage au pop art d’antan, de l’iconographie catholique institutionnelle d’une époque désormais révolue, celle où la Curie dictait l’art aux artistes !