Je viens de lire sur Nouvelles de France, un article traitant d’une nouvelle manifestation, hier au soir, de protestation contre le spectacle christianophobe « Sur le concept du visage du fils de Dieu ». Je note que le metteur en scène et la direction du Théâtre de Paris ont décidé de supprimer une scène particulièrement odieuse : celle où l’on voyait des enfants jeter des grenades en plastique contre le portrait du Christ en fond de scène. Tiens, tiens ? D.H.
La mise en scène a beau avoir été allégée du moment où l’on voyait des enfants jeter des grenades en plastique sur la reproduction géante du Salvator Mundi (Sauveur du monde) peint par Antonello da Messina, des jeunes catholiques – traditionalistes mais aussi paroissiaux – s’étaient retrouvés vendredi soir devant le Théâtre de la Ville, place du Châtelet, pour protester contre la tenue de la pièce de Romeo Castellucci, « Sur le concept du visage du fils de Dieu ». Les uns (une vingtaine) pour tracter, les autres (une douzaine) pour se placer devant l’entrée de l’édifice, le slogan « Habemus Papam » à la bouche. Ces derniers ont rapidement été arrêtés par les forces de l’ordre. Deux téméraires sont montés sur la balustrade extérieure du théâtre où la police, afin d’éviter une chute, a dû attendre qu’ils consentent à être interpellés une heure et demi plus tard. Lançant des œufs et du Coca-Cola sur les CRS (près de 150 dépêchés pour l’occasion ainsi que 16 véhicules dont un bus pour les interpellés), ils ont été copieusement hués et insultés par la foule. « Sautez ! » côtoyait d’autres slogans que la décence nous interdit de reproduire dans nos colonnes. Des catholiques qui tractaient seront également agressés par un spectateur en colère, pas inquiété par la police bien que s’étant justifié en ces termes devant un agent : « Ces gens-là, il faut les traiter comme ça ! ». Un peu plus tard, des jeunes individus non identifiés ont lancé des œufs sur les CRS avant de prendre la fuite. La place du Châtelet sera alors totalement évacuée et les sacs des badauds fouillés.
La pièce commencera finalement, mais avec près d’une heure de retard, les spectateurs étant entrés par le côté, avenue Victoria. A noter, la présence vendredi soir de Christophe Girard, adjoint au maire chargé de la culture. Au total, une vingtaine de catholiques seront embarqués. Reportage vidéo samedi soir à partir de 21 h sur ndf.fr.
Source : Nouvelles de France
Y a-t-il une réelle différence entre cette populace et des talibans? Oui bien sûr : un cordon de CRS.
Le reportage de Nouvelles de France est le bienvenu, en opposition avec les bêtises auxquelles une certaine presse nous a déjà bien habitués.
Cependant, je me permets de rectifier quelques erreurs, le reporter ayant l’excuse de n’avoir été guère plus informé que les policiers eux-mêmes au moment où il rédigeait son article :
_ le liquide jeté du haut de la balustrade n’était pas du Coca-Cola mais de l’huile de vidange ;
_ les “lanceurs d’oeufs” interpellés n’étaient pas 7 mais 9 ;
_ les oeufs n’ont pas été lancés contre les CRS (à qui nous n’avions rien à reprocher, et qui ne faisaient rien d’autre que leur travail), mais dans la masse des spectateurs qui attendaient de pouvoir pénétrer dans le théâtre. On sait en effet que le public de ce genre de pièces se compose en majorité de “rebelles de salon”, très attachés à paraître à leur avantage et fort peu intéressés à se faire ridiculiser. En somme, c’était une variante acrobatique française de l’entartage cher à nos voisins belges.