Le président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero a pris l’avion pour visiter les soldats espagnols en Afghanistan justement au moment où le Pape arrivait en Espagne. Sauf éléments dont nous n’aurions pas connaissance, ces militaires n’ont pas vu M. Zapatero sur ce théâtre d’opération depuis 2005, et notamment depuis après des affrontements très violents ayant entraîné de lourdes pertes de nationaux. Ils n’étaient donc peut-être pas à une journée près pour l’accueillir!
Par ailleurs les catholiques qui, tous les jours, depuis plus de 50 ans peuvent assister à la messe à la Basilique de la Vallée de « Los Caídos » (« Les Tombés », en français on dirait je pense des «Morts au champ d’honneur »), se sont vus interdire l’entrée de cet édifice religieux situé non loin de Madrid, alors même que le Souverain Pontife arrivait en Espagne. Cette Basilique qui a été édifiée (…) à l’Époque de l’État Espagnol, l’a été en hommage à tous les morts de la Guerre Civile Espagnole et une congrégation religieuse y a été installée pour prier pour toutes les victimes de cette guerre fratricide.
Un lecteur du Salon Beige ajoute :
Pire que cette absence de Zapatero : la manière dont à Barcelone les forces de sécurité, en établissant des barrages filtrants excessivement filtrants et en annonçant des difficultés qui n’ont pas eu lieu, ont soit empêché, soit dissuadé beaucoup de catholiques de rejoindre les lieux de cérémonie et de rassemblement.
Côme Dubois