Réponse : personne.
Le 20 mai 2008, le quotidien Maariv rapporte, avec photos à l’appui, que l’adjoint au maire de Or Yehuda, une petite ville située à 7km de Tel Aviv, a organisé un « autodafé public du Nouveau Testament ». Selon le quotidien israélien conservateur, « l’événement s’est produit dans le quartier de Névé Rabin, sur la place de la synagogue, en présence de centaines d’étudiants de l’école religieuse orthodoxe Mikhtav Eliyahou».
Selon le site internet du quotidien, aucun rabbin du mouvement sioniste religieux n’a voulu condamner l’autodafé des Nouveaux Testaments. Personne ne s’est indignée de voir le « livre saint » des chrétiens partir en fumée. Le docteur Ephraïm Zorof, directeur du Centre Wisenthal en Israël, a simplement estimé que brûler le Nouveau Testament en public est un acte à connotation négative et qu’il « aurait fallu trouver un autre moyen pour se débarrasser de cette littérature ».
A mettre là encore en parallèle avec le concert mondial d’indignations qui a suivi l’annonce du projet – finalement avorté – de brûler 200 Corans par le pasteur fondamentaliste américain Terry Jones.
Côme Dubois