Pour dialoguer avec un musulman, un chrétien pense qu’il faut être deux : un chrétien et un musulman. Un musulman pakistanais a lui estimé qu’il fallait être trois : un chrétien, un musulman et un fusil. Résultat du “dialogue” : encore un chrétien froidement abattu par un musulman…
Roshan Masih, un chrétien de 45 ans, a été tué à coups de fusil par un musulman à Lahore, chef-lieu de la province du Pendjab, après une discussion portant sur des questions religieuses. Comme cela a été indiqué à l’Agence Fides, l’événement s’est produit le 16 février dernier et a provoqué trouble et amertume au sein de la communauté chrétienne locale. Il s’agit d’un homicide de sang froid lié très probablement au fait que Roshan Masih a été considéré comme “blasphémateur” à cause des arguments qu’il a déployés pour défendre la foi chrétienne.
Roshan Masih était un chrétien converti de l’hindouisme. Il avait établi sa résidence à Lahore voici quelques 20 ans après être devenu chrétien. Quelques jours avant d’être assassiné, il avait eu une discussion sur des thèmes religieux avec le musulman Sohail Akhtar. Ce dernier a attendu le moment propice et, le 16 février, armé d’un fusil, voyant Roshan assis devant le magasin d’un autre chrétien, Sadiq Masih, il a ouvert le feu à l’improviste, le tuant sur le coup.
Ce cas a été signalé par l’ONG Legal Evangelical Association Development (LEAD) qui a porté plainte (First Information Report), accusant Sohail Akhtar de meurtre avec préméditation. Le meurtrier a été arrêté et se trouve en garde à vue, la police devant mener l’enquête avant de transmettre éventuellement le cas à l’autorité judiciaire.
« Il s’agit véritablement d’une tragédie. Un innocent a été tué pour avoir défendu sa foi, après un litige banal. Cet épisode est emblématique de la condition des chrétiens au Pakistan. Les autorités doivent garantir les droits fondamentaux des minorités chrétiennes » a commenté pour Fides Me Sardar Mushtaq Gill, avocat appartenant à l’ONG LEAD, organisation engagée dans la défense et la promotion des minorités religieuses dans le pays.
Source : Agence Fides
une des phrases du commentaire me laisse littéralement rêveur, ” la communauté chrétienne éprouve de l’amertume et du trouble” j’espère plutôt qu’après être revenu de leur consternation, ces personnes se livreront à une véritable prise de conscience et prendront la mesure de la menace mortelle pesant sur eux , et prendront les moyens de défense adaptés à leur survie! je ne vois vraiment pas pourquoi les mahométans seraient les seuls , à pouvoir accéder à la possession d’armes à feu .
@gaudet
Il peut y avoir un problème de traduction (je n’ai pas eu le temps d’aller y voir) : le mot « amertume » m’avait aussi semblé toucher à l’euphémisme… Il peut aussi y avoir un problème de rédaction : parfois les journalistes de l’agence sont un peu touché par le “bisounoursisme”…
Les Chrétiens du Moyen-Orient étaient plutôt obéissant et ne discutaient jamais de religion avec les musulmans car le Coran l’interdit à ces derniers. Alors pourquoi aller en avant des problèmes??
Cependant pour les Évangélistes n’étant pas issus localement et sont soutenus par l’extérieur, leurs démarches sont différents et ils affrontent et prennent le risque afin de faire connaître la parole du Seigneur. Qu’elle Parole ?? C’est une autre question car c’est un mouvement Judéo/Chrétiens récemment institué!!!???
Dieu seul pourra juger et que son règne arrive.
Il me semble que c’est le Père Venette qui ,il y a environ 25 ans , à propos de la commission de lutte contre les sectes avait donné comme consigne de ne jamais répondre et entrer en discussion avec un membre d’une secte, mais au contraire de le laisser parler pour connaitre ses arguments, alors que les notres ne sont peut-être pas au point ce qui laisse le temps de réfléchir à une riposte ultérieure, j’ai eu l’occasion de vérifier qu’il avait raison
Dans ce domaine, les discussions ou les dialogues sont similaires à l’expression : « pourquoi faire simple si on peut faire compliqué ? ». En effet, la Parole ayant été semée sur la terre entière, ne germe que si elle tombe dans une terre remplissant les conditions favorables à son développement (Matthieu 13 :1-50) et ce qui lui est semblable : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger (Jean 10 :16). Celui qui appartient à Dieu (qui lui ressemble) entendra sûrement la voix du bon berger, il la reconnaîtra et sortira de l’enclos du voleur qui le tient prisonnier : « Le voleur dérobe, égorge et détruit ; moi (Jésus), je suis venu afin que les brebis aient la vie » (10 :10). Il suffit donc d’annoncer cette bonne nouvelle.