Le récit du quotidien Sud Ouest fait froid dans le dos :
« C’est lamentable, c’est la panique la plus complète… » Jacques Balestic, bénévole à l’association Ide Foris qui, entre autres, s’occupe de l’entretien du jardin des bâtiments des Lazaristes et de l’ancien séminaire [de Dax, NDLR], n’en revient toujours pas. Il y a quelques jours, en faisant sa ronde, il s’est aperçu que la porte de la chapelle désacralisée avait été fracturée.
À l’intérieur, il a découvert le triste spectacle… Dans la sacristie, les portes des meubles ont été sauvagement fracturées, les tiroirs renversés, les habits sacerdotaux qui pouvaient s’y trouver ont été jetés par terre, déchirés. Un Christ a été fracassé dans l’angle de la pièce.
Dans la chapelle, des supports de statues ont été cassés probablement à coups de barre de fer, la porte du tabernacle forcée. L’orgue a été démoli. Mais plus grave encore, la tombe de quatre descendants du Chevalier de Borda qui se trouve dans le sol de la nef près de la porte d’entrée, a été profanée. Les voyous ont soulevé la trappe donnant dans le caveau et ont ouvert le cercueil contenant les restes des quatre personnes. « Probablement à la recherche de bijoux qui auraient pu se trouver sur les corps », estiment les policiers de Dax.
Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 15 au 16 juillet. « Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un acte symbolique contre l’Église catholique, ni d’un quelconque rite d’une obscure secte, estime le commissaire Rameau, il s’agit plus certainement de vandalisme pur… »
Côme Dubois