Il paraît que nous devons « célébrer » Jean-Jacques Rousseau. Au motif qu’il est né voici trois cents ans, il est inscrit, cette année, au calendrier des « célébrations nationales » par une délégation à icelles que le ministère de la Culture a, depuis 1974, chargé « de veiller à la commémoration des événements importants de l’histoire nationale ». J’ai du mal à comprendre comment la naissance en Suisse de ce personnage constitue un événement important de notre histoire. En outre, et à considérer les catastrophes provoquées par l’idéologie de Rousseau en son temps et au nôtre, en France et dans le monde entier, je n’incline pas à le « célébrer ». Certes, l’écrivain avait du talent, surtout le talent de se plaindre et de se faire plaindre, mais l’homme qui refusa de reconnaître et d’élever les enfants qu’il procréa, a enfanté tant de monstres doctrinaires que la décence voudrait qu’on l’oubliât ou, à tout le moins, qu’on ne « célèbre » pas sa mémoire sauf à célébrer en même temps celle de Robespierre, de Lénine, de Staline, de Hitler, de Pol Pot, de Mao Zedong et autres seconds couteaux des systèmes totalitaires et génocidaires. Pour nous en convaincre, il suffira de lire le très instructif dossier que consacre à Rousseau la dernière livraison du journal Monde & Vie nous offre en son n° 861. Joël Prieur, dans un encadré incisif, nous précise quelle était la « religion de Jean-Jacques » :
Pour [Rousseau], trois types de religion existent. Deux sont acceptable, la religion pur « sans temples, sans autels, sans rite », et la religion civile « qui a ses dogmes, ses rites, son culte extérieur, prescrit par la loi ». Le troisième type est absolument inacceptable, ces religions sont « évidemment mauvaise ». Parmi elle, il y a le christianisme romain qui donne aux hommes « deux législations, deux chefs, deux patries ». Rousseau refuse absolument la fameuse distinction du temporel et du spirituel. Pour lui, « Mahomet avait des vues assez saines sur le sujet ».
Y a-t-il quelque chose à célébrer chez Rousseau pour qui « les vrais chrétiens sont faits pour être esclaves » ? On me permettra d’en douter.
D.H.
Célébrer cet infâme salopard cadre parfaitement avec l’air
(délétère!) du temps. C’est en effet le père de tous les malfaisants cités dans le post, et de bien d’autres, sans doute, la liste n’est pas close. Un des pères des”lumières”? Absolument..celles des feux de l’enfer!
Rousseau comme Voltaire – et bien d’autres à l’époque – appartiennent au siècle dit des Lumières. Les “lumières”, c’est les loges maçonniques qui se préparent à l’époque à la Révolution Française. Tout le monde sait çà aujourd’hui. D’ailleurs, beaucoup s’en glorifient. Ils se font gloire des massacres des Vendéens dont ils empalaient les habitants et pour lesquels des tanneries de peau humaine avient été créées.. C’est beau, la haine du catholicisme, hein ?
On découvre que pour Rousseau : “Mahomet avait des vues assez saines sur le sujet” en ce qui concerne la façon de gouverner les hommes. Bref : les loges apprécient l’Islam. Disons-le simplement. Vous en doutez ? Mais il suffit de lire Voltaire aussi qui voit en Mahomet un « charlatan », mais « sublime et hardi » !
Sublime et hardi ??????????? Dans son “Essai sur les mœurs”, Voltaire se montre également « plein d’éloges pour la civilisation musulmane et pour l’islam en tant que règle de vie » (René Pomeau, Voltaire en son temps, Fayard, 1995, t. 1). Ah bon…. L’Islam comme règle de vie…. On appréciera..
Quant on pense que les “fils des lumières” oeuvrent aujourd’hui jusqu’au plus haut sommet des Etats, vous comprenez mieux pourquoi le Qatar et l’Arabie Saoudite font la pluie et le beau temps avec des dirigeants occidentaux qui trahissent leurs peuples …
Pour éclairer notre lanterne, ce ne sont pas les “Lumières” auxquelles il nous faut avoir recours, mais à celles du professeur Xavier Martin. Lisez donc : “L’homme des droits de l’homme et sa compagne” ( sous-titre : “sur le quotient intellectuel du bon sauvage”), vous ne serez pas déçus, et surtout pas surpris des affinités de ce joli monde, Rousseau en particulier, avec l’islam et tous les obscurantismes.
Mon humble avis.
Jean jacques rousseau
J’ai 73 ans et je me suis interdit de lire les philosophes pour garder la liberté de penser par moi-même. Aujourd’hui je constate que j’ai bien eu raison, car cette attitude me permet d’avoir un recul salutaire pour avoir un jugement juste.
Rousseau n’accepte pas une deuxième législation et un deuxième chef, c’est un dictateur. En résumé avec sa réflexion sur l’Islam « Mahomet avait des vues assez saines sur le sujet » c’est clair, il veut un seul chef, en haut Dieu ou lui en l’occurrence et les hommes en bas.