dénonce l’Observatoire du Parlement :
Depuis longtemps, un chrétien ne peut plus aller y prier. La chapelle n’est pas ouverte au public. L’amateur d’art comme le touriste ou le chrétien ne peuvent donc que regarder la façade sur la rue. Celle-ci a bénéficié d’une récente restauration. Le badaud pensera donc que la France entretient son patrimoine.
Que nenni ! on vient de vous le dire : ni prières, ni messes, ni visites, la chapelle de la Sorbonne n’a plus le droit d’abriter quelques minutes le passant voulant se reposer ou se recueillir.
Pour entrer dans la chapelle, il faut payer ! Déjà un scandale.
Un autre, plus grand encore, a lieu en cette rentrée universitaire. La Sorbonne, qui engage de grands travaux, a décidé de se servir de la chapelle comme… entreprôt (provisoire, mais dans l’administration, le provisoire dure) ! Comment une institution universitaire, héritière de l’université médiévale et donc de l’enseignement de la religion, peut-elle manquer à ce point de respect envers le patrimoine dont elle a la charge ?
Côme Dubois