
Voici de significatifs extraits d’une déclaration du Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe du 30 mai, sur la montée de la christianophobie dans le monde, qui montre une grande unité d’analyse sur ce phénomène entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique.
- « C’est avec une profonde inquiétude que l’Église orthodoxe russe reçoit les informations venues de différents pays du monde sur l’augmentation de la fréquence des manifestations de christianophobie. Les chrétiens subissent des persécutions, sont victimes d’intolérance et de différentes formes de discrimination. Les récents évènements tragiques de Gizeh [al-Gizah], les 7-8 mai derniers, lorsque des églises chrétiennes ont été brûlées et des paroissiens de l’Église copte ont péri au cours de désordres massifs ne sont qu’un des maillons de la longue chaîne d’évènements semblables. Nos frères et sœurs sont tués, chassés de leurs maisons, séparés de leurs parents et de leurs proches, privés du droit de confesser leurs convictions religieuses et d’élever leurs enfants suivant leur foi. Malheureusement, les manifestations de christianophobie ne peuvent plus être interprétées comme des incidents occasionnels : il s’agit d’une tendance bien établie dans certaines régions du monde. (…)
- Dans le même temps, on observe des manifestations de christianophobie dans les pays dont la majorité des citoyens est de confession chrétienne. La domination d’un sécularisme rigide, voire agressif tend à évincer les chrétiens hors de la sphère publique, tandis que les déclarations et les actes dictés par la foi chrétienne, en premier lieu ceux concernant l’évaluation morale des évènements, suscite une réaction négative (…)
- Nous n’envisageons pas les autres religions comme source de christianophobie. L’Église orthodoxe russe s’est toujours élevée contre toute forme de discrimination des citoyens et des peuples en fonction de leur appartenance religieuse. Elle condamne fermement toute manifestation d’antisémitisme et d’islamophobie. La Russie et les pays faisant partie du territoire canonique du Patriarcat de Moscou sont riches d’une longue expérience de coexistence pacifique des religions, de respect mutuel et de solidarité interreligieuse. Nous sommes prêts à partager cette expérience avec ceux qui désirent bâtir une société fondée sur la justice. La christianophobie se manifeste avant tout lorsque les différences religieuses sont utilisées à des fins politiques, principalement par des groupes extrémistes dont les objectifs sont incompatibles avec le bien de la société dans son ensemble. »
Source : Radio Ville-Marie (Montréal, Québec)
Mieux vaut deux bonnes analyses qu’une. Le tout, c’est que l’union des Chrétiens puisse mener à une amélioration.
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Un bémol : il est bien mignon et saint de refuser l’islamophobie …en espérant la réciproque de la part des islamiques, mais bon, euh! les extrémistes, eux, engendrent la peur de l’islam avec délices et convertissent ou persécutent d’autant plus gaillardement !
dans certains pays il est vrai que les interets politiques interviennent dans la chasse aux chrétiens; mais dans les pays occidentaux n’est-ce pas parce que le christianisme bouscule les égoismes dans la vie privée et le partage des richesses, qu’il interpelle le manque de courage et de prise de responsabilité, qu’il dérange?
Le christianisme est combattu parce que les portes de l’enfer ne prévaleront sur elle. Le démon sait que le force de l’Eglise ne réside pas dans le nombre de ses blindés ni le nombre des têtes blanches à la messe. Mais dans la subversivité de son message à l’encontre des valeurs païennes de cette société moderne (nouveau totalitarisme mortifère) comme des totalitarisme du 20e siècle.
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Oui la vie humaine est sacrée. Non on ne peut disposer ni manipuler selon son bon vouloir.
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Oui l’homme est digne de voir Dieu. Non on ne peut le réduire en esclavage (de travail ou prostitution) ni contraindre sa liberté d’opinion ou de religion. Son destin n’est pas dans la consommation morbide mais dans l’élévation de son âme.
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Oui le bonheur de l’homme est dans l’amour de lui même, le salut d’autrui et l’amour de Dieu et pas dans la soumission de l’autre pour son propre plaisir.
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