> Le texte original. Extraits :
“Récemment, le quotidien vénézuélien de l’opposition ’’El Carabobeño’’ annonçait que jamais une dictature n’avait osé insulter le Pape et que se dresser contre l’Eglise portait malheur à un pays.
Y a-t-il un lecteur du ’’Carabobeño’’, mentalement sain, pour adhérer à ce type de superstition médiévale ?
Napoléon fit mieux qu’insulter le Pape : il l’emprisonna ! Dans un château, certes, mais bien fermé. Avant cela, cependant, la France avait rompu avec pratiquement un millénaire de la tyrannie la plus cruelle qu’ait connue l’Histoire : celle de l’Eglise.
(…) l’Eglise eut recours à sa stratégie datant du temps de Néron, consistant à utiliser les filles de la “secte qui a si bien réussi”comme “call girls” ou comme martyrs utiles : alors que le “père” de Kéravenant, un survivant du 3 septembre 1792, avait glissé la petite Louise Gély dans le lit de Danton (le chef révolutionnaire le plus corrompu, exécuté en avril 1794), une autre fille, Cécile Renault, fut manipulée par sa tante, une vieille nonne, pour essayer d’assassiner Robespierre : elle passa au “rasoir national” quelques jours avant les Carmélites de Compiègne, manipulées pour être “martyrs de la foi chrétienne” par Monseigneur Mulot de la Menardière qui avec un tel nom put se faire admettre sans difficulté dans les cafés de Londres et Turin, par les Emigrés contre-révolutionnaires. Il s’agissait donc d’alimenter en victimes innocentes la légende des martyrs de l’Eglise, à condition de ne pas en être soi-même !
Les années passèrent et, comme les chiens mordent la main qui veut rompre leurs chaînes, les peuples d’Europe se dressèrent contre Napoléon dans la coalition du Capitalisme, plus précisément de l’or de Francfort et de Londres finançant les armées mercenaire ; et de la Superstition entretenue par le Vatican.”
Côme Dubois