signale Famille Chrétienne :
“Face aux profanations de lieux sacrés, les pouvoirs publics se limitaient jusqu’à présent à exprimer consternation, condamnations orales, et solidarité pour les communautés concernées. Mais leurs réponses pourraient être à l’avenir moins passives : Claude Bodin, député UMP du Val d’Oise et nommé la semaine dernière Président de la Mission parlementaire sur la politique de prévention et de lutte contre les profanations, souhaite « établir un recensement global des lieux profanés afin d’étudier, en lien avec les représentants d’églises et les autorités civiles, les remèdes possibles. La presse évoque régulièrement les profanations de lieux de culte. Mais les chiffres sont souvent contradictoires. L’absence de statistiques et de suivi du problème m’a poussé à proposer, en avril dernier, la création d’un groupe de travail à l’Assemblée nationale» explique-t-il.
(…) Selon Claude Bodin, si les lieux chrétiens sont plus concernés que les autres, c’est « d’abord parce qu’il y a plus de lieux de cultes chrétiens en France que d’édifices musulmans ou juifs ». Mais le député n’exclut pas non plus une autre explication : « l’existence de groupuscules, satanistes par exemple, incitant à la provocation ou à la haine ». « Toute profanation d’un lieu de culte est condamnable, qu’il soit chrétien, juif ou musulman » rappelle-t-il. « Quant aux autorités, elles font leur travail de la même façon avec tous, quelle que soit la religion touchée ».
On ne peut quand même pas sérieusement affirmer que les autorités réagissent « de la même façon avec tous »… quand chaque jour, on constate la différence de traitement politique (et/donc médiatique) entre les actes antichrétiens et les actes antijuifs ou antimusulmans. De plus, invoquer l’absence de statistiques (peut-être imparfaites mais qui existent !) pour justifier la création du groupe de travail à l’Assemblée nationale ne donne pas le sentiment d’une prise à bras-le-corps du problème. Mais attendons de voir la suite pour critiquer ou suggérer…
Côme Dubois