Dans son édition d’aujourd’hui, Le Nouvelliste confirme l’information publiée sur l’Observatoire de la christianophobie cette nuit.
Selon le vicaire général, le chanoine Bernard Broccard:
«L’homme très excité s’est mis à proférer des insanités. J’ai réussi à le conduire à l’extérieur mais il est revenu par une autre porte. Finalement, il est sorti et nous avons fermé les entrées alors que l’individu cognait violemment contre les portes. Heureusement, il n’y avait pas beaucoup de personnes dans la cathédrale au moment des faits». L’esclandre a été confirmée par Pierre Rossier, le commissaire de la police municipale: «Nous avons été appelés pour une personne qui faisait scandale à la cathédrale. Nous sommes intervenus rapidement et l’individu a été interpellé. Selon toute vraisemblance, l’homme n’était pas en possession de toutes ses facultés».
(…) une plainte va cependant être prochainement déposée par une personne qui aurait été agressée physiquement devant la cathédrale. «Mon client présent dans l’édifice religieux est sorti où il a été insulté avant de recevoir une gifle. Nous allons porter plainte pour atteinte à l’honneur et voie de fait», explique Adrien de Riedmatten, avocat stagiaire à l’étude de Me Antoine Bagi à Lausanne. Cette version des événements n’a pas été confirmée par la police municipale. «Nous n’avons pas entendu parler d’agression physique», relève Pierre Rossier. Reste que dans sa plainte, le jeune avocat compte pointer du doigt le travail de la police: «Il y a eu une omission grave dans la mission de la police. Le chapitre de Valère avait demandé une protection spéciale en raison de la tenue de la manifestation. Comment expliquer alors qu’un forcené ait pu pénétrer dans la cathédrale? Le pire c’est que la manifestation n’était normalement pas autorisée». Réponse immédiate du commissaire: «Il faut remettre les choses à leur place. Nous n’allions pas mettre des gardes du corps dans tous les coins. Les organisateurs de la manifestation nous avaient assurés qu’ils ne bougeraient pas. D’entente avec l’évêché, une présence discrète a été assurée au cas où. Nous avons fait ce que nous avions à faire!»
Côme Dubois