Les Kurdes, ces grands massacreurs de chrétiens lors du génocide des Assyro-Chaldéens par l’empire Ottoman lors de la Première Guerre mondiale (entre 500 000 et 750 000 victimes, 70 % de la population Assyro-Chaldéenne de l’époque…), ont obtenu, après la chute du régime baasiste irakien – magnifique “exploit” des stratèges occidentaux… –, une très large autonomie en Irak, reconnue internationalement, avec gouvernement et parlement. Dans cette région qui fut le refuge de nombreux chrétiens irakiens fuyant les massacres islamistes, le parlement envisage de voter une loi contre le blasphème, supposée protéger les minorités religieuses, notamment les chrétiens, et destinée à réprimer toutes les agressions contre ce que « toutes les religions » auraient en commun. Aucune religion particulière n’est mentionnée dans le projet de loi mas le nom de « Dieu », du « Prophète » et du « Saint Livre », ce qui se rapporte davantage au mahométanisme qu’au christianisme… Or, jusqu’à présent, aucune loi supposée protéger les chrétiens n’a eu cet effet (voyez l’article qui précède sur l’État de Chhattisgarh, dans l’est de l’Inde) mais tout juste l’effet contraire. En outre, la loi ne détermine pas ce qui différencie la critique – qui est tolérable – et l’insulte – qui ne l’est pas. Les chrétiens voient, à juste titre, une nouvelle menace dans ce projet de loi qui pourrait avoir pour effet de surprotéger l’islam et de fragiliser le christianisme.
D.H.
Source : Mission Network News
On a vu l’application de la loi anti blasphème au Pakistan et le cas d’Asia Bibi parmi tant d’autres qui fait tort aussi aux islamistes s’ils déplaisent: c’est l’arbitraire en justice et le fanatisme.cette loi aurait du être interdite dans le Monde; que les USA réparent leurs torts en Irak