Chez nous, en Occident, les communistes chinois font fermer nos usines (bonjour « l’internationalisme prolétarien » !), chez eux, ils ferment les séminaires (adieu liberté religieuse…).
Le 7 janvier dernier, Mgr John Huo Cheng, évêque “officiel” du diocèse de Fenyang, a annoncé que le grand séminaire du Shanxi, en proie à des difficultés récurrentes depuis deux ans, fermait ses portes. La fermeture du séminaire est le fait des évêques de la province, mais, selon des sources ecclésiales locales, il semble que les autorités gouvernementales n’aient pas laissé d’autre issue aux responsables de l’Église dans le Shanxi.
Selon ces mêmes sources ecclésiales, la décision de fermer le séminaire a été prise le 6 janvier lors d’une réunion convoquée par le Bureau des Affaires religieuses de la province du Shanxi. Les officiels du Bureau et ceux du Front uni, organe qui supervise les organismes non directement rattachés au Parti communiste, ont exigé des évêques du Shanxi la réintégration du P. Anthony Chang Tongxi au poste de recteur du séminaire, à défaut de quoi le séminaire serait fermé. Se refusant d’accéder à cette demande, les évêques des huit diocèses du Shanxi exerçant la tutelle sur le séminaire ont préféré démissionner et fermer le séminaire « pour une durée de deux ans ». Un comité de gestion ad hoc sera prochainement nommé pour remplacer le conseil d’administration démissionnaire. (…)
A l’heure actuelle, après l’annonce de la fermeture du séminaire le 7 janvier, le Bureau des Affaires religieuses du Shanxi a fait savoir qu’« une mission d’évaluation » du séminaire, portant notamment sur les qualifications du personnel enseignant, sur les statuts financiers de l’établissement, l’origine des étudiants ou bien encore l’état de la bibliothèque, allait être menée « au cours des deux prochaines années ». Après ce laps de temps, « si le séminaire remplit les conditions requises », il sera de nouveau autorisé à recruter des élèves et rouvrira ses portes.
Selon les observateurs, la mise en place d’une telle « mission d’évaluation » cacherait en réalité une volonté de fermer définitivement le séminaire Montecorvino. La décision de poser un ultimatum ce 6 janvier aux évêques du Shanxi (la réintégration du P. Chang au poste de recteur ou la fermeture du séminaire) aurait été prise il y a plusieurs mois, mais sa mise en œuvre aurait été repoussée jusqu’à aujourd’hui du fait du contexte sensible créé par le XVIIIe Congrès du Parti communiste (qui a eu lieu en novembre 2012). (…)
Source : Églises d’Asie (15 janvier)
Bonjour.
Les huit évêques de shanxi ont parfaitement raison de ne pas accéder aux injonctions du parti communiste, ils ‘ont pas à se laisser imposer un dictat par des politiciens et de plus corrompus.
Du jour au lendemain, les chinois ferment ce qu‘ils ont autorisé la veille…prions Saint Michel!
Et la tres Sainte Vierge!