
Un article d’hier de l’Agence Fides semble indiquer le peu d’empressement du nouveau président chrétien du Nigéria de mettre un terme aux actes terroristes de la secte islamiste du Boko Haram qui avait déclaré, en août 2009, le « jihad » total dans le pays afin d’imposer la sharia à l’islam par la force des armes, et qui a causé la mort de centaines, voire de milliers de Nigérians. D.H.
- Le Président du Nigeria, Goodluck Jonathan, a exclu l’instauration de l’état d’urgence dans l’État de Borno, bouleversé par les violences perpétrées par la secte Boko Haram. Le chef de l’État nigérian a souligné que la normalité revient progressivement dans cet État du nord-est et que l’imposition de mesures d’urgence n’est donc pas nécessaire. Auparavant, la Conférence épiscopale du Nigeria avait lancé un appel au Président en tant que plus haute autorité garante de la sécurité de l’État afin qu’il entreprenne une action énergique contre la secte Boko Haram. Dans une déclaration signée par le Père Peter Okonkwo, vice secrétaire du Secrétariat catholique du Nigeria, les évêques invitaient le Président à agir avant que les violences de la secte ne provoquent une véritable crise interconfessionnelle. Les évêques soulignent en effet que les attaques de la secte Boko Haram font partie d’une tentative précise de déstabilisation du pays par le biais d’une instrumentalisation de la religion. Entre temps, des divisions sont apparues au sein de la secte Boko Haram, divisions qui ont conduit à la constitution d’une faction dénommée Yusufiyya Islamic Movement, laquelle a condamné les attaques indiscriminées contre les civils.
Source : Agence Fides
c’est la secte Boko Haram ou le peuple il faut choisir.un président hésitant risque de finir sa vie sous l’autorité de la charia
Enfin, on parle d’action énergétique dans l’Eglise Catholique Romaine de l’an 2011.
@ Philippe, ce sont ceux qui ont vraiment le dos au mur et presque le couteau sur la gorge qui réagissent.
Je sais Véronique, mais il faudrait réagir bien avant d’en arriver là.