Le premier acte des législatives en Égypte, un processus électoral complexe, vient de s’achever. Il s’agissait d’attribuer 112 sièges à une assemblée bicamérale, mais la répartition ne sera confirmée qu’après une espèce de second tour qui se déroulera le 5 décembre. Les premiers résultats ne sont guère encourageants pour les chrétiens égyptiens. En effet, le Parti pour la Liberté et la Justice (faux nez politique des Frères Musulmans) a récolté 40 % des suffrages exprimés, tandis que le Parti Al Nour (la lumière, parti politique des salafistes) en obtient 20. Comme l’avaient prévu de nombreux analystes, le courant islamiste égyptien est en passe de l’emporter dans les nouvelles institutions législatives égyptiennes. Une victoire qui inquiète à juste titre les chrétiens. Une jeune copte de 22 ans, Marcelle Mageh, traduit l’inquiétude de l’opinion chrétienne égyptienne : dénonçant les musulmans conservateurs pour avoir intensifié, ces derniers mois, les persécutions contre les chrétiens, elle déclare : « Vous avez constaté tous les problèmes arrivés avant qu’ils soient au pouvoir. Imaginez ce qui va arriver quand ils y seront ». Évidemment, les Frères Musulmans se sont efforcés de montrer un visage “aimable” depuis la Révolution, mais les chrétiens ne sont pas dupes : « Quand ils auront le pouvoir, ils montreront leur vrai visage » souligne un copte catholique de 25 ans, Antowan Zekaria. Quant aux salafistes, il n’y a aucun doute, aucune dissimulation de leur part : les chrétiens devront être cantonnés à un statut de seconde classe en Égypte. Le pire est vraiment à envisager pour les chrétiens égyptiens.
Daniel Hamiche
Source : Compass Direct News
Se peut-il qu’il y ait eu des imbéciles pour ne pas le prévoir? On se demande ce qui l’emporte de la malhonnêteté, du cynisme, de l’indigence de la pensée ou carrément de l’idiotie chez les pauvres types au pouvoir et dans les media majoritaires?
La trithérapie ne viendra pas à bout de cette forme pernicieuse particulèrement rebelle de sida mental. L’eau bénite peut-être?
Les pseudo “révolutions sont en fait une catastrophe pour les Chrétiens de ces pays. Pour contenir la haine et l’agressivité des “soumis” envers les femmes, les Chrétiens….. il faut malheureusement des dictateurs à poigne, axés sur une idéologie politique farfelue mais laïque qui leur donne l’autorité nécessaire pour écraser tout penchant islamiste.
En Tunisie, sous ben ali il n’y avait pas d’islamistes, les tunisiens fréquentant trop les mosquées étaient étroitement surveillés et au besoin éliminés, les femmes étaient en sécurité, la polygamie était interdite… aujourd’hui ils sont plus pauvres que jamais, un autre dictateur prendra évidemment le pouvoir mais lui ne sera pas laïque, et il imposera la charia et replongera son pays dans la préhistoire.
Même chose en turquie avec attaturk, en Egypte avec moubarak, iraq et en syrie avec le “parti” baas. En syrie, le père assad, n’a pas hésité unn instant à massacrer 10000 “frères musulmans” pour les empêcher de prendre le pouvoir. Bientôt son fils sera éjecté et des “soumis” qui n’ont jamais voté se tourneront vers les islamistes et le pays deviendra un nouvel afghanistan.
C’est malheureux mais la seule manière prouvée de contenir l’agressivité de ceux qui suivent le pillard faux prophète est la dictature laicisante.
Ils ont bonne mine les dirigeants occidentaux maintenant que les islamistes sont au pouvoir en Tunisie, en Egypte et bientôt en Libye. Ils ne peuvent pas dire qu’ils ignoraient ce qui allait se passer. Sinon à quoi servent nos services de renseignements? On a “libéré” ces pays d’un dictateur pour les placer sous le joug d’un totalitarisme politico-religieux qui ramenera ces pays à l’époque du Moyen-Age. Belle réussite des “démocraties”occidentales!
Il n’ y a de toute façon rien à attendre d’ individus d’ âge mental 3 ans !!
Peut-être que l’agence française l’Agence France Palest. nous informera impartialement sur le sort des chrétiens face à cette religion d’amour et de tolérance.
Egypte/islamistes Bougrab inquiète
AFP Publié le 03/12/2011 à 08:16
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Jeannette Bougrab, secrétaire d’État à la Jeunesse, exprime aujourd’hui de manière virulente dans une interview au Parisien son inquiétude face aux succès des partis islamistes dans les urnes au Maroc, en Tunisie et en Egypte. “C’est très inquiétant”, déclare Mme Bougrab, fille de harki.
“Je ne connais pas d’islamisme modéré”…”Il n’y a pas de charia +light+”.
Interrogée sur le fait de savoir si le discours de la diplomatie française devrait être plus ferme face aux islamistes portés au pouvoir par les urnes au Maroc, en Tunisie et en Egypte, la secrétaire d’Etat répond:
“je ne suis pas ministre des Affaires étrangères.
Je réagis en tant que citoyenne, en tant que femme française d’origine arabe”.
“Ben Ali ou Moubarak avaient agité le chiffon rouge des islamistes pour obtenir le soutien des pays occidentaux”, rappelle-t-elle.
“Mais il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse.
Moi, je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes, de toutes celles qui ont été tuées, notamment en Algérie ou en Iran, par exemple, parce qu’elles ne portaient pas le voile.”
“Je me refuse à croire qu’il y aurait une sorte de malédiction sur ces pays arabes, que le choix devrait se résumer entre les dictatures et l’islamisme, entre la peste et le choléra”, insiste Mme Bougrab.
Interrogée sur le caractère démocratique des victoires islamistes, elle n’hésite pas à affirmer: “parfois la dictature est venue des urnes.” “Je fais partie de celles qui estiment qu’on peut interdire des partis politiques fondés sur des pratiques qui portent atteinte à une Constitution”, conclut-elle.