Dans une dépêche d’aujourd’hui, l’Agence Fides nous fait craindre le pire quant au sort du pasteur Nadarkhani condamné à mort en Iran et qui refuse de renoncer à Jésus-Christ… En voici les principaux extraits. D.H.
On redoute l’exécution du pasteur Yousef Nadarkhani, condamné à mort pour apostasie. Ainsi que l’indique à Fides l’ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW), l’avocat du pasteur cherche à avoir confirmation de la nouvelle donnant pour imminente l’exécution de son client. Il existe des craintes fondées, remarque l’ONG dans un message envoyé à Fides, que la condamnation à mort puisse être exécutée à tout moment, sans préavis, les autorités se limitant à en donner la nouvelle par la suite, une pratique qui n’est pas rare en Iran.
Le pasteur chrétien Yousef Nadarkhani a été condamné à mort pour apostasie (il s’agit en effet d’un ancien musulman) et a été dans l’attente d’une décision définitive quant au verdict pendant plusieurs mois. Par quatre fois au moins, il s’est vu offrir la liberté en échange du renoncement à sa foi chrétienne mais il a toujours refusé. (…)
La CSW affirme : « Nous sommes profondément préoccupés pour la possibilité, très réelle, que la condamnation à mort du pasteur Nadarkhani puisse être exécutée à tout moment malgré l’absence de toute base juridique. Nous sollicitons la communauté internationale afin qu’elle exerce des pressions sur le gouvernement iranien en vue de sa remise en liberté, du respect des droits civils et politiques et de la liberté de religion ».
Selon un rapport envoyé à Fides par l’ONG Iran Human Rights, l’an dernier, au moins 676 personnes ont été condamnées à mort en Iran. Les exécutions en public ont été 65 en tout soit trois fois plus que la moyenne de ces dernières années.
Source : Agence Fides