Voici un extrait d’une dépêche d’Églises d’Asie du 17 mars dernier…
Ce mardi 17 mars, le gérant néo-zélandais d’un “lounge bar” de Rangoun ainsi que ses deux collègues birmans ont été condamnés pour « insulte à la religion » à deux ans et demi de prison ferme avec travaux forcés. Le verdict tombé aujourd’hui [17 mars] intervient plus de trois mois après l’arrestation, le 11 décembre dernier, de Phil Blackwood, propriétaire du VGastro-Bar et de ses deux gestionnaires birmans, Tun Thurein et Htut Ko Ko Lwin, à la suite de plaintes déposées par des associations chrétiennes contre une affiche publicitaire qu’ils avaient postée sur leur page Facebook. Leur établissement n’était ouvert que depuis la fin novembre 2014. L’objet du délit : l’image d’un Christ stylisé, avec des écouteurs sur les oreilles, sur fond de couleurs psychédéliques, assortie de la mention Jesus Bar, afin de faire la promotion d’une prochaine soirée dans leur bar-discothèque. Une image […] qui avait immédiatement déclenché une avalanche d’insultes et de menaces sur Facebook et Twitter à l’encontre des « profanateurs du christianisme ».
Oups… Je me suis trompé en recopiant cette dépêche. Pardon pour le bobard, après tout nous sommes le 1er avril, n’est-ce pas… Voici la vraie version :
Ce mardi 17 mars, le gérant néo-zélandais d’un “lounge bar” de Rangoun ainsi que ses deux collègues birmans ont été condamnés pour « insulte à la religion » à deux ans et demi de prison ferme avec travaux forcés. Le verdict tombé aujourd’hui intervient plus de trois mois après l’arrestation, le 11 décembre dernier, de Phil Blackwood, propriétaire du VGastro-Bar et de ses deux gestionnaires birmans, Tun Thurein et Htut Ko Ko Lwin, à la suite de plaintes déposées par des associations bouddhistes contre une affiche publicitaire qu’ils avaient postée sur leur page Facebook. Leur établissement n’était ouvert que depuis la fin novembre 2014. L’objet du délit : l’image d’un bouddha stylisé, avec des écouteurs sur les oreilles, sur fond de couleurs psychédéliques, assortie de la mention Buddha Bar, afin de faire la promotion d’une prochaine soirée dans leur bar-discothèque. Une image tout à fait dans l’esprit de la célèbre chaîne branchée des Buddha Bar mais qui avait immédiatement déclenché une avalanche d’insultes et de menaces sur Facebook et Twitter à l’encontre des « profanateurs du bouddhisme ».
En France, en Occident et dans de nombreux autres pays, le mésusage l’image du Christ pour des considérations mercantiles sont innombrables, sans que quasiment jamais les blasphémateurs soient poursuivis par les tribunaux, ou, quand ils le sont, ils sont presque toujours relaxés…
Source : Églises d’Asie (17 mars)
Effet “Boomerang” Hélas le 1er Avril,dommage!
Il eût été étonnant qu’une peine aussi lourde soit prononcée pour insulte au Christ dans un pays tel que le Myanmar ! mais pour insulte à Bouddha, rien d’étonnant. Merci pour le gag.