Intéressante dépêche de l’Agence Fides aujourd’hui. Une provocation blasphématoire d’un fabricant de chaussures au Pakistan. Cet entrepreneur devrait aller proposer ses services à Benetton… Ce qui est remarquable dans cette affaire, c’est que les chrétiens, très minoritaires au Pakistan, se défendent contre la discrimination, ils ne se laissent pas (c’est le cas de le dire) marcher sur les pieds, et protestent quand leur religion (c’est encore le cas de le dire) est foulée aux pieds, alors qu’en France, des voix chrétiennes s’élèvent pour nous intimer l’ordre de ne pas bouger le petit doigt… Cherchez l’erreur ! D.H.
Une fabrique de chaussures pakistanaise a mis sur le marché des modèles portant le dessin de la croix sur l’arrière de la chaussure. Le phénomène a suscité de fortes protestations et une campagne de boycott de la part de la communauté chrétienne au Pakistan. Le Père Joseph Louis, curé de l’église de la Très Sainte Vierge Marie Immaculée à Lahore a écrit aux autorités, demandant l’enregistrement d’une plainte officielle pour blasphème envers la religion chrétienne. « C’est un fait qui humilie et blesse gravement les chrétiens. Nous demandons aux autorités d’entreprendre des actions immédiates en vue du respect des valeurs et des symboles religieux chrétiens » explique le Père Louis à l’Agence Fides.
Le Pakistan Minorities Movement, qui milite en faveur de l’égalité des droits de tous les citoyens de la nation, a lancé une campagne de protestation et de boycott, manifestant avec de nombreux militants, devant les magasins qui vendent de telles chaussures notant « la subtile offense que représente le fait de mettre aux pieds le symbole le plus significatif du christianisme ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides, le mouvement a obtenu le dépôt d’une plainte (« First Information Report ») à l’encontre d’Ajub Gull, propriétaire de la fabrique de chaussures auprès du commissariat de police d’Anarkali pour violation de l’article 295a du Code Pénal (qui punit les offenses envers tout symbole religieux).
De nombreuses autres organisations chrétiennes, comme la Fondation Masihi, se sont activées et promeuvent actuellement une campagne de sensibilisation de l’opinion publique, annonçant qu’elles entreprendront tout action légale nécessaire afin d’obtenir le retrait des produits en question du marché.
Source : Agence Fides (copie d’un courriel reçu ; à l’heure où je mets en ligne, cet article n’était pas encore disponible sur le site de Fides)