L’agence de presse Fides nous en dit un peu plus sur Agnès Nuggo, cette mère de famille chrétienne pakistanaise accusée de blasphème :
Agnès est victime d’une vengeance mais elle a, elle aussi, commis des erreurs. En effet, au cours de ces dernières semaines, à cause d’un litige privé, elle avait accusé injustement trois chrétiens en déclarant à l’imam local qu’ils avaient offensé le prophète Mahomet. Une fois prouvée leur innocence, Agnès avait fait amende publiquement, admettant son erreur et s’excusant. Cependant, elle a été ensuite victime d’une fausse accusation de blasphème et le même imam local a témoigné contre elle.
Mgr Lawrence Saldanha, archevêque de Lahore et Président de la Conférence épiscopale, juge cette affaire « déplorable. Des cas de fausses accusations de blasphème contre des chrétiens, des membres d’autres minorités religieuses et également contre des musulmans continuent à avoir lieu. La loi se prête à des abus qui se vérifient régulièrement et ceci nous préoccupe beaucoup. (…) Nous espérons que le cas d’Agnès pourra être tiré au clair et se résoudre dans de brefs délais. Nous continuons à espérer que la partie saine du pays s’accordera sur l’urgence d’abolir ou au moins de revoir la loi ».
Côme Dubois
L’arroseur arrosé, en somme ?
Le blasphème, contre qui que ce soit, n’est pas digne de l’homme, de même que le faux témoignage. Il y a un “blasphème” qui ne sera pas pardonné, c’est celui contre le Saint-Esprit qui rend témoignage, dans les actes, de l’Amour et de la vérité en Jésus Fils de Dieu, comportement qui se retrouve dans ses diciples. Le faux témoignage est donc aussi un “blasphème” car il est conscient de son mensonge. Ainsi, le mensonge volontaire contre ceux qui agissent par le Saint Esprit ne sera pas pardonné (Matthieu 12:31).
correction : “disciples”