Étant exclue, par principe et par nature, une quelconque aménité d’un tribunal communiste, est-ce donc une conséquence de la pression internationale sur la dictature d’Hanoï ? On peut le penser en apprenant, très tôt ce matin, que le procès en appel de Pierre Pham Minh Hoang s’est soldé hier par une réduction de peine par rapport au jugement de première instance : 17 mois de prison ferme (au lieu de 3 ans). La peine d’assignation à résidence est confirmée (mais non aggravée) : 3 ans. On peut se sentir soulagé de savoir que le catholique Pierre Pham Minh Hoang, en raison de l’emprisonnement préventif qu’il a déjà subi, sortira des geôles communistes le 12 janvier prochain. Soulagé mais non satisfait, car c’est un innocent qui a été condamné par un système « intrinsèquement pervers ». Il convient d’exiger, avec encore plus de force, sa libération immédiate, totale et sans conditions. Nous allons nous y employer.
Daniel Hamiche
C’est tout de même encourageant. Ne baissons pas les bras.