Voici un pathétique article publié par Églises d’Asie, l’agence d’information des Missions étrangères de Paris, du 1er septembre. Un appel à la solidarité, à la mobilisation et à la prière en réponse à une nouvelle vague de répression contre les chrétiens menée par le régime communiste vietnamien. D.H.
Dix familles ayant parmi leurs membres des jeunes gens arrêtés par la Sécurité publique au cours du mois dernier, viennent de publier une lettre ouverte demandant le soutien actif et la prière de l’ensemble de l’Eglise et des croyants. Cet appel en effet s’adresse aux évêques, à la congrégation des rédemptoristes, aux prêtres catholiques, aux pasteurs protestants, aux religieux et religieuses, à l’ensemble des laïcs chrétiens ou bouddhistes, à « tous ceux qui chérissent la justice et les droits de l’homme », ainsi qu’aux médias présents dans le pays comme à l’étranger.
La lettre rappelle que depuis le mois de juillet, au moins 15 personnes ont été arrêtées par les autorités. Six d’entre elles sont incarcérés au camp d’internement provisoire B 14 à Hanoi. On ignore tout du lieu où sont emprisonnés les autres jeunes catholiques et rien n’a percé non plus concernant leur état de santé.
Les familles signataires soulignent que leurs enfants sont totalement innocents des accusations portées contre eux. Personne, affirment-elles, ne peut leur reprocher de s’être engagé dans des activités sociales, en vue du bien public, ni d’avoir suivi des sessions de formation destinées à améliorer leurs capacités au service de leur pays. A la fin de la déclaration, elles affirment leur conviction qu’il n’existe pas de force plus efficace que la prière et invitent leurs frères catholiques ainsi que leurs compatriotes croyants, à s’unir à eux dans la prière d’intercession qu’ils adressent à Dieu.
Depuis le 27 août, une 15e personne est à ajouter sur la liste des jeunes catholiques déjà arrêtés. Il s’agit d’un jeune étudiant de la faculté des langues étrangères et d’informatique d’Hanoi, Paul Trân Minh Nhât, originaire d’une paroisse catholique du diocèse de Vinh dans la province du Nghê An. Le jour de son arrestation, il achevait son examen de fin d’études. A l’issue de sa dernière épreuve, alors qu’il sortait de la salle d’examen, quatre agents de la Sécurité en uniforme l’ont accompagné jusqu’à la porte de l’université et l’ont forcé à monter dans une voiture qui l’attendait. Après avoir d’abord été amené dans sa chambre où la police a perquisitionné en sa présence, il a été ensuite emmené vers une destination inconnue.
Dans la matinée du 29 août, les parents du jeune étudiant se sont présentés au rectorat pour savoir pourquoi, contrairement aux dispositions de la loi, les policiers avaient pu pénétrer à l’intérieur des locaux de l’université. Il leur a été répondu que les policiers avaient averti qu’ils emmenaient l’étudiant au siège de la police pour régler une affaire sans importance. Depuis cette date, aucune notification d’arrestation n’a été transmise à la famille. En revanche, celle-ci a reçu une longue lettre de Paul Trân Minh Nhât, écrite la veille de son arrestation. La missive, qui ressemble à une lettre d’adieu, montre que l’étudiant s’attendait à une intervention de la police, qui le suivait et contrôlait ses faits et gestes depuis longtemps.
Au moment même où la police arrêtait le jeune étudiant, le chef de l’État annonçait la libération de 10 000 détenus à l’occasion de la fête nationale du 2 septembre. Selon les annonces officielles, de nombreux montagnards feraient partie de la liste, mais seuls deux dissidents ont bénéficié de cette grâce. Interrogé à ce sujet par l’agence Fides, l’évêque du diocèse de Vinh (d’où sont originaires la plupart des catholiques arrêtés récemment), Mgr Joseph Nguypen Thai Hop, également responsable de la commission « Justice et paix », a répondu : « L’amnistie est une mesure qui se répète chaque année et concerne souvent des détenus condamnés pour des délits contre la sécurité et non pas des personnes emprisonnées pour raisons de conscience. Nous ne disposons pas encore de la liste officielle des personnes qui seront remises en liberté. Ce que la population demande, c’est que l’on se souvienne également à cette occasion, de ceux qui sont en prison pour des motifs politiques et de conscience, des personnes qui luttent pour la liberté, les droits, la justice, la démocratie. Le fait qu’un certain nombre de membres des minorités ethniques des hauts plateaux du centre soit libéré, représente toutefois une bonne nouvelle ». La Commission « Justice et Paix » des évêques, conclut-il, « suit l’évolution du respect des droits de l’homme, de la paix et de la justice au Vietnam avec une grande attention, se confrontant également avec des intellectuels non catholiques et avec les membres du parti communiste ».
Source : Églises d’Asie
Que dire devant tant d’injustice, de mauvaise foi et de dictature. Nous sommes beaucoup, conscients de tout ce qui se passe en Asie, en Orient et dans bien d’autres pays du monde envers les chrétiens catholiques. Nous en sommes tous bouleversés et passons notre temps à prier, signer des pétitions, demander d’officier des Messes, d’implorer le secours de Dieu pour tous ceux qui sont persécutés pour leur foi. Ils ne sont pas oubliés et cela nous peine terriblement. Mais, en Occident, les chrétiens ne sont plus écoutés et nous avons à faire face à des campagnes insidieuses (mais de plus en plus franches) contre le christianisme. Les gouvernements restent sourds à nos appels. Mais je ne vous apprends certainement rien.
Je voudrais simplement que vous fassiez savoir à toutes ces familles qui tremblent pour leurs enfants que nous pensons sincèrement et de tout notre coeur à eux et que nous offrons notre vie de tous les jours afin que le Christ triomphe. “Oh ! Père bien-aimé, accorde leur le pardon de leurs péchés, regarde leur Foi et sois Miséricordieux pour eux, par la Passion de ton Fils Jésus-Christ viens à leur secours, tes enfants ont besoin de Toi”. Amen.
Allah là.. ces communistes !
Pour information, et si vous souhaitez vous joindre à nous pour une prière, une prière d’intercession aura lieu le dimanche 2 octobre 2011 à la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle sera suivie de chants, de prière et d’animations sur le Parvis.
Priez pour le respect des droits de l’homme, de la paix et de la justice au Vietnam et dans le monde.
Dimanche 2 octobre 2011
12h45 – Prière d’intercession à la Cathédrale Notre-Dame de Paris
13h30 – Chants, prières, animations