Mgr Jacques Benhan Hindo, archevêque syro-catholique du diocèse d’Hassaké-Nisibi, confiait hier sa préoccupation sur le sort d’Hassaké, une ville de 180 000 habitants au nord-est de la Syrie : « Nous traversons une période terrible. Les djihadistes de l’État Islamique ont attaqué Hassaké pendant deux jours. Mais ils ont été repoussés par l’Armée [arabe syrienne] et les milices kurdes. Nous sommes comme coupés de tout comme dans une île qui serait entourée partout par des djihadistes. La nuit dernière [31 avril-1er mai] nous avons entendu que l’Armée bombardait la ville de al-Shaddadi, une place forte de Daech à 60 km d’Hassaké (…) Selon nos informations, il est à peu près certain que les 232 chrétiens assyriens [dont 84 femmes et 51 enfants] que les djihadistes ont pris en otage quand ils ont attaqué les villages le long de la rivière Khabour, sont toujours détenus à al-Shaddadi ». Prions pour eux car ils sont vraiment pris entre le marteau des bombardements de l’Armée et l’enclume de l’État Islamique, dans ce qui semble être la deuxième bataille d’Hassaké après celle de juillet 2014.
Source : Assyrian International News Agency (1er mai)
Et, bien sûr, les Yankees, qui ont les moyens de lire par satellite la plaque d’immatriculation de ma voiture, ne bougent pas, pas plus qu’à Konabé.
Nuremberg, Nuremberg…
@ Goupille
Les Américains ne sont pas autorisés à bombarder en Syrie par Bachar el Assad et par la Russie, qui se méfient d’eux à juste titre…
ces otages sont sacrifiés aux intérêts matériels des belligérants. Au Nigéria aussi on ne pouvait pas libérer les otages: plus de 7000 selon les ONG, et maintenant 500 sont déjà libres et Boko Haram fuit. Quand on veut on peut