L’Est Républicain signalait, le 1er juillet, que, dans la nuit, une quinzaine de tombes chrétiennes avaient été profanées dans le cimetières de Belleville-sur-Meuse, une commune au nord de Verdun. Le journal, laconiquement, indique, dans un français aussi approximatif que sa ponctuation : « Ces profanations n’ont ni connotation religieuse, ni raciste ». La photo publiée par ce même quotidien pour illustrer son article – voir ci-dessus – montre pourtant clairement une croix brisée – il y en eut plusieurs. Imaginons que dans un cimetière de ce département une stèle israélite portant l’étoile de David ou musulmane arborant le croissant aient été brisées. Pensez-vous que ce même journal n’y aurait vu aucune connotation « religieuse » ? Poser cette question, c’est déjà y répondre…
Daniel Hamiche
Sources : L’Est Républicain
Comme d’habitude dans ce genre de cas le journaleux à deux sous se sent obligés de poser ce petit commentaire pour rassurer son lectorat, son petit égo et surtout surtout pour se persuader lui même que le carcan idéologique qu’il utilise pour maintenir ensemble sa pauvre grille de lecture du monde est toujours d’actualités.
Cimetierre chrétien profané = ni racisme ni haine religieuse
Cimetierre juif ou musulman = “bête immonde” et blablabla
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Il serait peut être utile qu’un jour quelqu’un explique à nos sympathiques zélateurs de l’angelisme militant qu’une tombe profanée c’est infect et ce quels que soient les symboles religieux dessus ?
Insulter un mort chrétien, juif, musulman ou autre c’est indigne d’un être humain POINT.
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Ensuite on pourra leur donner des chiffres qui font peur aux sujets des centaines de profanations antichrétiennes (plus d’une par jour en France) et du silence qui les accompagnent.
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Enfin on leur rappelera le cirque médiatique qui entoure les 15 à 20 cas de cimetierres musulmans ou juifs profanés chaque année en France : chose aussi comdamnable, chose aussi abjecte mais malheureusement choses qui seules ont droit aux gros titres et à l’indignation selective générale.
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les yeux s’ouvriront un jour…
Pas de connotation religieuse ! comment ose-t-on se moquer du monde ainsi ? ce journaliste n’est même plus un paillasson, il faut soulever la moquette pour arriver à le retrouver !