Me Huyhn Van Dong, un avocat vietnamien de 36 ans, a été menacé lundi de radiation par la Fédération du Barreau Vietnamien, pour avoir défendu sept paysans de la province de Ben Tre, dans le delta du Mékong, accusé d’appartenance au parti interdit Viet Tan et à une congrégation chrétienne non reconnue. La cour a exigé la radiation de l’avocat au motif que sa plaidoirie « avait transformé le prétoire en forum public, dégradé la crédibilité du parti communiste [sic] et offensé le gouvernement du Vietnam ». Crime impardonnable, selon le tribunal, l’avocat aurait osé taper du poing sur sa table pendant l’audience, manifestant ainsi « une attitude irrespectueuse envers la cour »… Quand les communistes vous fusillent, il faudrait en plus les applaudir ? L’avocat nie avoir eu cette attitude, mais il est dans le collimateur des communistes depuis au moins le mois de janvier car il avait osé faire appel d’une condamnation de catholiques qui avaient cru pouvoir protester contre une spoliation pure et simple de biens appartenant à leur paroisse à Da Nang, ce que le pouvoir communiste avait estimé être un insupportable « désordre public ».
Daniel Hamiche
Cet avocat est-il catholique? Si ce n’est pas le cas, il fait preuve d’une rare intégrité, et d’un courage exceptionnel quand on connait les moeurs de ces idéologues timbrés dénués de tout scrupule. Quant à sa carrière..
@ Michèle, cette fois ce sont des Chrétiens autres que des Catholiques qu’il semble avoir défendus.Il peut être catholique, il peut être protestant et lutter oecuméniquement, comme nous n’oublions pas de le faire sur ce blogue (en y ajoutant des prières), pour TOUS ceux qui connaissent et adoptent le message du Christ.
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Il peut ne pas avoir de foi du tout et être un Humaniste qui reste fidèle à la part la plus noble de la déontologie de son métier.
L’Esprit soufflant où Il veut, sans opérer systématiquement de conversion il trouve ou suscite des Justes ici et là (je suis même persuadée qu’il s’en trouve parmi les Musulmans, sans bien sûr préjuger de leur nombre, de leur rayonnement, voire du destin terrestre que cela leur vaudra, cf. cet admirable gouverneur pakistanais, assassiné parce qu’il défendait les Chrétiens dont il ne partageait pourtant pas la foi).