Le 13 octobre dernier, dans la ville de Sanghla Hill, selon Assist News Service, le pasteur pakistanais Karmas Patras priait au domicile d’une famille de chrétien. Après cette prière, un membre de l’assistance lui demanda s’il était permis à des chrétiens de participer à la fête musulmane de l’Aïd al-Adha qui est censée commémorer l’épisode du sacrifice d’Abraham. Sauf que l’Ibrahim coranique n’a rien à vous avec l’Abraham biblique, ne serait-ce que parce que pour les musulmans ce n’est pas Isaac qu’Abraham s’apprêtait à sacrifier à Dieu mais Ismaël… supposé être l’ancêtre des Arabes. S’appuyant sur l’Écriture, le pasteur déclara qu’il n’était pas permis à des chrétiens d’y participer. Or, dans cette assemblée réunie dans cette maison privée, se trouvaient des mahométans qui s’empressèrent d’aller dénoncer les explications du pasteur à d’autres mahométans de la ville. Il ne fallut guère de temps pour que les haut-parleurs des mosquées appellent à sa punition pour avoir interdit aux chrétiens de participer à l’Aïd : c’était un infidèle et il devait être tué. Le pasteur dut subir un assaut en règle de son domicile par une tourbe de musulmans excités et sans l’intervention rapide, pour une fois, de la police, son sort était réglé. Exfiltré de chez lui, il a été placé en détention préventive dite de “protection” dans une prison, mais le 15 octobre, la police a enregistré un procès verbal de dépôt de plainte (First Information Report) pour « blasphème ».
D.H.
Source : Assist News Service
De nombreux pays continuent de criminaliser le blasphème, certains même y sont revenus après l’avoir abandonné. par exemple l’Irlande en 2009 .
Dans tous les pays qui ont ces lois, elles sont utilisées pour persécuter les minorités. Elles empêchent aussi les nécessaires adaptations des religions aux évolutions sociétales. Elles favorisent les abus de certains cadres religieux en les rendant intouchables.
Une seule solution, débarasser les législations de tous les pays de l’interdiction du blasphème.