Le plasticien quinquagénaire italien, mais vivant et travaillant à New York, une ville qui lui a apporté « la gloire, l’argent et les femmes », Maurizio Cattelan était récemment qualifié par un quotidien du soir dit « de référence » et sur toute une page de « saint patron des subversifs ». Je n’ai jamais trop cru aux « subversifs » subventionnés ou millionnaires… « Élevé dans une famille catholique » et ancien « enfant de chœur », comme il l’a confié, il a depuis longtemps rompu les amarres avec l’Église catholique et une partie de ses “œuvres” exsude sa détestation de tout ce qui est chrétien. « Saint », il ne l’est assurément pas, et ces canonisations médiatiques si fréquentes dans les mass médias modernes sont toujours suspectes sauf à considérer que l’art dit « contemporain » est un succédané de religion – voire une contre religion – avec sa cohorte de grands prêtres, de pharisiens et de gogos croyants. Cattelan expose actuellement dans le grand hall du musée Guggenheim de New York, “grand temple”, pour filer la métaphore, de cet « art contemporain », c’est-à-dire de ces productions de faiseurs qui éclipsent les vrais artistes d’aujourd’hui. Cette exposition est tout simplement intitulée « Maurizio Catellan : All », jouant ainsi phonétiquement avec le hall où elle est proposée et, de manière descriptive, avec all (tout en anglais) traduisant la grande quantité d’“œuvres” – 130 réalisées depuis 1989 – qu’on y trouvera suspendues sur toute la hauteur dans une espèce de décrochez-moi-ça de friperie. Mais pour justifier la charge antichrétienne de nombre de ses œuvres, le mieux est d’en montrer, certaines étant exposées au Guggenheim pour le ravissement des bobos et des gogos newyorkais…
Voici, pour commencer, l’“œuvre” la plus connue du « subversif ». La Nona Ora (la neuvième heure) représentant une effigie en cire du bienheureux Jean-Paul II écrabouillé par une météorite…
La deuxième, intitulée Ave Maria, réalisée en 2007, montre trois bras d’hommes, sortant d’un mur, et faisant le salut fasciste. Qu’est-ce que cela a à voir avec les deux premiers mots de la salutation angélique ? Cherchez et vous trouverez…
La troisième, de 2009, n’a pas de titre. C’est un vrai cheval, mort, naturalisé et repeint. Le détail qui devrait vous intriguer c’est, qu’à défaut de titre, cette “œuvre” possède une étiquette. Vous commencez à comprendre ?
Puissent les porcs hébergeant des démons que sont ces malfaisants se jeter dans la mer avec une pierre au cou!..pensée peut-être plus charitable qu’il n’y parait, puisqu’en disparaissant avant d’avoir aggravé leur cas, ils éviteraient peut-être la damnation éternelle;
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La deuxième “oeuvre” est-elle une “variation”sur le thème: Ave Cesar, morituri te salutant”?
Bein c’est pas tellement le côté provocant qui me dérange en fait…
C’est surtout que c’est quand même pas terrible quand même…